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Silent Witch – V7 CH EXTRA – Histoire d’un certain homme et de son serviteur

pizzlfc Par Le 05/09/2022 à 19:38

Dans Silent Witch

Silent Witch – V7 CH EXTRA – Histoire d’un certain homme et de son serviteur

 

 

 

 

 

 

 

Traducteur : Pizzlfc

 

 

 

 

Un jeune garçon, qui était le propriétaire de cette élégante pièce, marmonnait de façon incompréhensible en regardant le collier sur la table. De temps en temps, il jetait un regard en arrière et en avant entre le grimoire et le collier dans ses mains, avant de poser sa petite paume sur le collier et de psalmodier le sort qui était écrit dans le grimoire.

 

 

"...Que faites-vous, Seigneur ****** ?"

 

 

Le garçon serviteur, qui avait observé silencieusement son maître, demanda d'une voix indifférente pour garder son désarroi à distance. Et le garçon qui avait fixé le collier tourna la tête et regarda en retour.

 

 

"Le professeur de la classe de magie de base aujourd'hui m'a dit qu'un esprit a résidé dans le collier que j'ai reçu de ma mère."

 

"Oui, j'ai entendu dire que Dame Irène a de bonnes aptitudes pour la magie et qu'elle a passé un contrat avec un esprit de haut rang."

 

"Alors, mon grand-père ne serait-il pas ravi si je pouvais faire la même chose que ma mère ?"

 

 

Les yeux bleu ciel du garçon ont brillé, laissant son serviteur complètement perdu.

 

Oh, pourquoi mon maître est-il si bête ? Cachant sa pensée, le serviteur lui dit calmement la cruelle réalité.

 

 

"Je doute que ton grand-père soit satisfait."

 

"Eh ?"

 

"Pour contracter un esprit de haut rang, vous devez avoir la même aptitude que l'esprit avec lequel vous allez passer un contrat. Mais, Seigneur ******, vous n'avez pas les mêmes aptitudes que l'esprit avec lequel Lady Irène a contracté, donc vous ne pouvez pas le faire."

 

 

Tout d'abord, passer un contrat avec un esprit de haut rang nécessite une énorme quantité de mana et la capacité de comprendre les formules magiques. Le serviteur était intérieurement exaspéré, se demandant pourquoi il avait dit ça alors qu'on aurait dû lui apprendre ce sujet en classe.

 

Le garçon a baissé la tête de manière dépressive, fixant le collier. Cette vision fit pousser un soupir au serviteur. Après tout, il ne voulait pas rendre son maître triste.

 

 

"Seigneur ******, pouvez-vous m'accorder un instant ?"

 

"... ?"

 

 

Le serviteur ouvrit sa propre veste et en sortit un livre qui était rangé sur son dos.

 

Les adultes auraient été capables de glisser un livre sous sa veste, mais le serviteur était un garçon à peine plus âgé que son maître. Donc, la seule façon d'apporter un livre sans que les adultes le découvrent était de le cacher dans sa veste, en l'attachant à son corps.

 

 

"Tiens, prends ça."

 

 

Les yeux du garçon se sont illuminés lorsqu'il a vu le titre du livre que le serviteur lui tendait.

 

 

"C'est un livre d'astronomie de Mary Harvey, la Sorcière Oracle des étoiles !"

 

"Je t'ai entendu dire que tu voulais lire ce livre."

 

"Ouah ! Merci ! Ça fait des années que j'ai envie de le lire !"

 

 

Le garçon serra le livre contre sa poitrine et sauta de joie, exprimant sa joie de tout son corps. Normalement, il aurait grondé son maître pour son comportement mal élevé, mais, seulement pour cette fois, le garçon-serviteur a feint l'ignorance.

 

Le garçon - le maître du garçon de service - s'était intéressé aux étoiles dans le ciel nocturne. Cependant, les adultes ont toujours essayé de garder ces livres loin de lui, en disant que l'astronomie n'était pas nécessaire pour son avenir. C'est pourquoi le serviteur s'était secrètement procuré ce livre, uniquement pour faire plaisir à son maître, rien de plus.

 

 

" Tu sais, la Sorcière Oracle des étoiles est l'un des Sept Sages, en fait, c'est une étonnante prophétesse qui peut prévoir l'avenir du pays en observant le mouvement des étoiles ! On dit qu'il y a beaucoup de diseuses de bonne aventure dans ce pays, mais que la seule personne à avoir été nommée "prophétesse" était la Sorcière oracle des étoiles. Beaucoup ont dit que la couleur des étoiles et le nombre de fois qu'elles clignotent sont importants, considérant que la couleur des étoiles indique directement la durée de vie de l'étoile..."

 

"J'ai le regret de vous informer mais nous devrions reporter cette discussion à plus tard. Je pense que la fille du Marquis Shellbury devrait être arrivée maintenant, nous devrions donc nous préparer."

 

 

Aux mots du serviteur, son maître fit la moue.

 

 

"... Cela me rappelle que j'ai promis à Bridget de l'accompagner à l'entraînement de danse aujourd'hui... mais je n'ai pas envie de le faire... Tu sais à quel point j'étais mauvais en danse... Bridget se met aussi en colère quand je lui marche sur les pieds... De plus, je ne suis pas très doué pour parler aux filles. Je serais nerveux en le faisant, ce qui rend difficile de parler correctement."

 

"Je ne pense pas que ce soit approprié de dire une telle chose à ta future fiancée."

 

"Bien sûr, je n'oserai pas dire cela en public. Je l'ai fait parce que c'était vous."

 

 

Le garçon prit une profonde inspiration joviale, serrant dans ses bras le livre qu'il avait reçu du serviteur comme un trésor.

 

 

 

* * *

 

 

 

Cette nuit-là, le garçon a été convoqué dans la chambre de son grand-père mais il est resté abasourdi par la scène qui s'offrait à lui.

 

Agenouillé aux pieds de son grand-père, se trouvait le serviteur que le garçon considérait comme un frère. Il ne portait rien sur le haut du corps, et son dos blanc était sévèrement tuméfié par les marques de fouet du châtiment.

 

 

"G-Grand-père... P-Pourquoi il... ?"

 

"On m'a rapporté que ce bâtard vous avait apporté quelque chose d'inutile."

 

 

Mon grand-père a alors dirigé son regard vers un livre sur la table. C'était un livre que le serviteur lui avait secrètement procuré. Comment ? Je l'avais caché dans ma chambre, c'est sûr !" pensa le garçon en état de choc.

 

 

"...Je-je suis désolé, c'était ma faute. C'est moi qui l'ai forcé à apporter ce livre..."

 

"En d'autres termes, il ne suit pas mes ordres, mais les vôtres... ? Comment un serviteur comme lui ose-t-il identifier son maître par erreur !"

 

 

Avec ça, son grand-père a fait tomber le fouet sur le dos du serviteur. Le serviteur, qui n'était pas beaucoup plus âgé qu'un garçon, a serré les dents pour endurer la douleur sans prononcer un seul mot.

 

 

"Arrêtez, je vous en supplie, grand-père, arrêtez, je ne demanderai plus jamais de livres d'astronomie. Alors s'il te plaît..."

 

"Jette ce livre dans la cheminée."

 

 

Après avoir reçu l'ordre de son grand-père, le garçon a ramassé le livre sur le bureau et s'est mis devant la cheminée. Puis, avec des mains tremblantes, il a jeté son précieux livre - que le garçon serviteur avait pris en secret uniquement pour faire plaisir à son maître - dans la cheminée.

 

Essayant de retenir ses larmes en regardant les lettres se consumer, son grand-père lui révèle à voix basse sa mauvaise conduite.

 

 

"J'ai entendu dire que la leçon de danse d'aujourd'hui était un désastre."

 

"Je-je suis désolé…"

 

 

Il y a eu un claquement sec alors que le fouet a été balancé à nouveau. Mais il n'était pas dirigé vers le garçon, mais vers le dos du serviteur agenouillé. Son grand-père ne le savait que trop bien, il était plus efficace de blesser le serviteur que le garçon adorait comme un frère que de blesser le garçon lui-même.

 

 

"Tu m'as fait honte aux yeux du Marquis Shellbury."

 

"...Je...Je suis désolé, je suis désolé... Je le ferai correctement la prochaine fois... Je promets que je ne vous embarrasserai plus. Alors, s'il vous plaît..."

 

 

Après avoir supplié, les larmes aux yeux, d'arrêter de fouetter le serviteur, son grand-père a donné le coup de fouet pour la dernière fois d'un seul coup sec. Malgré cela, le serviteur n'a pas crié et a tenu bon.

 

 

"Il n'y aura pas de prochaine fois."

 

"...Oui."

 

 

Après que le garçon ait hoché la tête en tremblant, son grand-père a jeté un regard froid, plus glacial qu'un lac d'hiver, à son petit-fils mal élevé et a craché.

 

 

"Penser qu'un tel raté est le fils d'Irène, c'est déplorable."