Female soldier – CH 48 – Une rencontre à la cité de l’eau
Traducteur : Pizzlfc
Razé : "Oh, j'ai oublié. Claude-kun, merci pour la robe."
Claude : "Vos vêtements d'hier ont été lavés et seront envoyés avec vos bagages.
Razé : "Waa-. Merci ! C'est vraiment difficile de se débarrasser d'une tache de sang de bête sur des vêtements. Cela fait un moment que je n'ai pas combattu, alors j'ai mal calculé ma puissance."
Claude se demanda comment quelqu'un pouvait se tromper à ce point, mais il garda la question pour lui.
Adis : "Il y a quelque chose qui m'intrigue. Quand tu es venu au palais demander des renforts, la débandade n'en était qu'à ses débuts."
Claude : "Je me demandais aussi la même chose. Ne me dites pas que c'était l'intuition d'un aventurier."
Razé : "Je me suis réveillé au milieu de la nuit et je suis sorti sur le balcon. Ensuite, j'ai vu Carna-sama sauter du balcon alors je suis allé la chercher. Je ne peux pas la laisser sortir seule."
Adis et Claude hochent la tête en signe d'accord.
Razé : "Pareil pour toi, Adis-sama. Vous êtes le premier à vous être précipité sur les lieux. J'ai entendu dire que tu avais réussi à abattre la plupart des bêtes. L'entraînement de ta mère t'a rendu plus fort, non ?"
Adis : "Un peu. Contrairement à quelqu'un qui perd toujours au premier round. Peut-être qu'ils ont manqué d'entraînement."
Razé : "Hmm. Je me demande qui c'est～"
Ils ont suivi une route de gravier sur le flanc de la montagne de Beham tout en discutant. Après un moment, ils ont vu un atelier se tenir à l'écart dans un endroit isolé. Le propriétaire était une personne très sympathique. Lorsqu'ils lui ont demandé de fournir le papier pour la lanterne, il a accepté avec plaisir la commande.
Razé : "C'est génial ! Il nous reste encore beaucoup de temps avant le déjeuner".
Claude : "Allons faire un tour en ville."
Razé : "D'accord !"
Ils doivent rentrer pour l'heure du déjeuner. Cela faisait un moment que Razé n'avait pas visité Beham, alors elle voulait jeter un coup d'œil.
Razé : "Adis-sama. Assure-toi de ne pas flirter avec les filles ici et de ne pas causer de problèmes."
Adis : "Je pense que tu as mal compris. Je n'ai jamais forcé ou blessé les filles. Encore une chose. Appelle-moi Adis quand nous sommes en ville. N'utilise pas 'sama'."
Razé : "...Ok."
Adis s'est également déguisé pour se mélanger aux roturiers. Mais pour une raison quelconque, Razé était agacé par lui, probablement à cause de son comportement habituel.
Claude : "Alors, Adis devrait aussi appeler Razé par son nom. Je ne t'ai entendu que l'appeler 'boursière' pendant ces deux années."
Razé : "Maintenant que tu le dis, ça semble être vrai. Je suis la seule étudiante boursière pour le moment, donc ça devrait aller tant que personne ne se trompe."
Claude : "C'est ça qui est important ici ?"
Claude regarde Razé d'un air perplexe.
Adis : "Peut-être un jour. Un étudiante boursière."
Razé : "À toi de voir. Adis-kun."
Cela ne dérangeait pas du tout Razé. Parfois, elle devait utiliser des noms différents pendant ses missions d'infiltration. Donc, elle n'était pas si particulière sur le nom.
Adis la regarda et pensa qu'elle l'ennuyait comme d'habitude.
Razé : "Beham est célèbre pour ses poissons. Mais ce n'est pas approprié pour un souvenir, n'est-ce pas ?"
Claude : "Oui. Il y a assez de nourriture préparée pour nous, alors tu devrais peut-être acheter autre chose."
Razé : "Hmm. Je me demande ce que je devrais acheter."
Razé et Claude ont cherché des souvenirs en se promenant dans la ville. Adis les suivait juste derrière eux tout en observant les environs. Les bâtiments bleus et blancs éclatants lui donnaient un sentiment de fraîcheur et d'unicité. L'odeur du rivage rocheux et le bruit des vagues. Il avait l'impression d'être dans un autre monde, complètement différent de la capitale impériale.
Razé : "Ah ! Ça a l'air si délicieux !"
Adis : "N'as-tu pas décidé de ne pas acheter de nourriture ?"
Adis rappela à Razé, dont les yeux brillaient de mille feux à la vue d’une crème glacée.
( -̀ὢ-́ ; )ｸﾞﾇﾇ Elle fronça les sourcils et marmonna pour elle-même : " Je suis sûre que le déjeuner et le dîner d'aujourd'hui seront agréables. Je m'en accommoderai. "
Ignorant les deux, Claude s'est rendu à la boutique et a acheté la glace. Razé regarde Claude et se demande s'il la taquine.
"Un seul devrait te suffire, Razé-san", dit Claude et lui donne la glace.
Razé : "Hein ! C'est bon ?"
Claude : "Oui."
Elle l'a pris avec une étincelle dans les yeux. Adis la regarde et fronce les sourcils.
Adis : "Claude, depuis quand es-tu si gentille avec l’étudiante boursière ?"
Claude : "Nous venions de former une alliance banale. N'est-ce pas, Razé-san ?"
Razé : "Hein ? C'est vrai !"
Razé était occupé à manger ça glace et a répondu avec un sourire. Adis et Claude ont éclaté de rire en voyant Razé avec de la glace plein la bouche. Il était rare de voir une telle attitude chez les dames de l'aristocratie. Même si elle étudiait dans une académie aristocratique, elle se comportait toujours comme une roturière.
Adis : "Au fait, j'ai entendu dire qu'il y avait un célèbre magasin de charmes à Beham. On va y faire un tour ?"
Claude : "Ça a l'air génial."
Adis : "Je vais aller demander aux filles où se trouve la boutique."
Pendant que Razé dégustait la glace au citron, Adis est allé voir le groupe de filles qui le regardaient depuis tout à l'heure. Les filles criaient et discutaient avec Adis avec excitation.
Razé : "Claude-kun. J'ai entendu dire que tu étais son ami d'enfance. Depuis quand est-il devenu comme ça ?"
Claude : "Je suis occupé par mon travail depuis que je suis jeune. Avant de m'en rendre compte, il était déjà comme ça."
"Hmm～" Razé a continué à manger ça glace.
Adis revient vers eux avec un sourire sur le visage. "Je connais l'endroit. Allons-y."
Ce monde était basé sur un jeu d'otome. Au départ, Razé était un peu inquiète de ce qui allait arriver à Adis en tant que personnage principal dans la suite du jeu. Mais elle a décidé de ne pas trop y penser car il devrait être capable de s'en occuper lui-même.
Adis : "Je pense que c'est la boutique."
Claude : "Ça y ressemble."
L'extérieur de la boutique avait un aspect luxueux. Adis et Claude sont immédiatement entrés dans la boutique, mais Razé est restée hésitante devant la porte pendant un moment, puis s'est ressaisie avant d'entrer dans la boutique.
"Bienvenue."
À l'intérieur de la boutique, les pierres magiques qui ont été traitées étaient exposées en rangées. Les pierres magiques étaient indispensables en Ordiana, c'était donc un objet de valeur et étaient utilisées aussi bien par les hommes que par les femmes. Il ne serait pas exagéré de dire que la vie d'une personne dépendait de la pierre magique qu'elle utilisait, en particulier les chevaliers et les soldats. Ils devaient donc choisir leur pierre magique très soigneusement. Actuellement, Claude portait un bracelet de cheville, tandis qu'Adis portait un collier.
"Claude, regarde ! Celle-ci est de niveau S." Adis a appelé Claude lorsqu'il a vu l'anneau au fond de la pièce.
Claude a lu la description écrite sur l'étiquette de présentation. "Incroyable. La personne qui a vaincu le monstre... est Wolf Fang. C'est logique."
Razé fut surpris d'entendre son nom. Hmm. Quand ai-je récolté cette pierre ? En regardant les pierres traitées, elle ne se souvenait plus quand elle les avait récoltées.
Alors qu'ils étaient occupés à regarder la vitrine, ils ont entendu la sonnette de la porte sonner alors que quelqu'un entrait dans la boutique.
"Bienvenue, Sesemann-sama ! Nous sommes heureux de vous avoir ici aujourd'hui !"
"Ça fait un moment que je suis là. Je suis ici pour chercher quelque chose."
L'homme d'âge moyen qui est entré dans la boutique ressemblait à un personnage influent de haut rang. Bien qu'il ne soit pas jeune, il avait une apparence digne. Dès qu'ils l'ont vu, Adis et Claude ont redressé leur dos instantanément.
Sesemann : "Oh. Vous êtes..."
Adis : "Ça fait un bail, Sesemann-sama."
Sesemann : "Le fils de Welrian et le fils de Bard. Vous avez grandis."
L'homme s'appelait Clarodos Hasche Sesemann, un senior respecté parmi les ducs.
P-Pourquoi viendrait-il ici de tous les endroits ? ! Razé ne savait plus quoi dire et se cachait derrière Adis et Claude.
Sesemann : "Oh, je vois. Deux gars ont amené une fille faire du shopping ? Ça fait un peu bizarre."
Adis : "C'est notre camarade de classe. Nous préparions la fête de l'école et nous avions un peu de temps libre, alors nous avons décidé de venir ici."
Sesemann : "Uh-huh. Toi là. C'est quoi ton nom ?"
Razé avait retenu son souffle en se cachant à l'arrière. Puisque la personne l'avait appelée, elle ne pouvait pas l'ignorer.
"...Razé Granoli." Elle s'est inclinée et a tenu le bord de sa robe.
Sesemann la fixait du haut de sa tête jusqu'en bas de ses pieds. "Razé Granoli ?"
！！(ﾟﾛﾟ;ﾉ)ﾉElle avait un mauvais pressentiment.
Sesemann : "Oh. C'est toi."
Razé renonça à se cacher et releva la tête. "...Cela fait un moment."
Sesemann était le général de l'armée impériale de Shian. Il avait rencontré Razé de nombreuses fois auparavant.
Sesemann : "J'ai failli ne pas te reconnaître dans cette robe. On dirait que tu t'amuses beaucoup. Ne me dis pas que tu passes par une phase de rébellion et que tu négliges ton travail. C'est hors de question. Tu sais, hein ?"
Razé : "Oui, monsieur."
Razé a immédiatement redressé sa posture en écoutant ses paroles. Chaque fois qu'elle le rencontrait, il lui faisait toujours la morale. Probablement parce qu'elle n'avait pas de parents et qu'il voulait s'assurer qu'elle ne serait pas gâtée.
Cependant, elle pleurait intérieurement quand elle était sermonnée dans ce genre d'endroit. Elle a ignoré le regard étonné d'Adis et de Claude, et s'est concentrée sur les mots de Sesemann.
Sesemann : "Vous devriez vraiment réévaluer vos propres compétences. Savez-vous combien de vos camarades ont dû affronter le danger au péril de leur vie pendant que vous étiez à l'école ? Je ne vais pas te gâter comme ces gens l'ont fait, Granoli."
Razé : "Oui, monsieur."
Adis et Claude n'avaient vu qu'un Sesemann gentil auparavant. Ils étaient totalement déconcertés par ce qui se passait. En même temps, cela leur faisait douter de l'identité de Razé.
Adis : "Qu'est-ce que tu veux dire, Sesemann-sama ? Qu'est-ce qu'elle a..."
Regardant Adis confus, Sesemann lui coupa la parole. L'identité de Razé en tant que soldat était censée être un secret. Mais puisque la situation en était arrivée là, il semblait qu'elle ne pouvait plus s'échapper. Razé retint son souffle et écouta ce qu'il allait dire.
Sesemann : "Je ne peux pas vous donner les détails. Disons simplement que c'est une personne de type aventurier appréciée par le pays. Ou peut-être devrais-je dire une coursière pratique."
Adis : "Coursière ?"
Sesemann : "Vous connaissez sa spécialité ?"
Adis : "La magie du mouvement..."
Sesemann : "Exactement."
À ce moment-là, Sesemann semblait s'être souvenu de quelque chose. Il a écrit quelque chose sur un papier et l'a passé à Razé. "Porte ça pour moi. Si tu as le temps de jouer, tu devrais être capable de le faire. Pas vrai ?" Il lui a adressé un sourire en coin.
Le visage de Razé se crispe alors qu'elle répond : "Oui, monsieur".
Sesemann : "Ça m'éviterait de me casser la tête. Je compte sur toi, Granoli. Je vous offrirai une tasse de thé un jour. A plus tard. Adis-kun, Claude-kun."
Sesemann les a laissés avec un sentiment agréable. Une fois qu'elle s'est assurée qu'il était parti, elle a poussé un long soupir de soulagement. Elle a ouvert la note et a vu les mots :
『 Pierres magiques niveau S : ƚen p.』
"Aaahhh. Au revoir, mes vacances." Razé laissa tomber sa tête. Cette note était un ordre pour qu'elle aille récolter des pierres magiques à Baruda. Alors qu'elle pensait pouvoir profiter de ses vacances, elle a rencontré une personne terrifiante.
Sesemann était connu comme un fou de combat et sa raison était qu'il ne voulait pas oublier ses jeunes jours. C'était une personne active, et il venait lui-même dans ce genre d'endroit. Razé se sentait amer pour sa malchance de rencontrer une telle personne à cet endroit.
Adis : "Oi."
Claude : "Razé-san, viens ici une seconde."
Adis et Claude l'ont emmenée à l'extérieur du magasin.
J'ai fait de mon mieux pour cacher mon identité jusqu'à maintenant. Ce vieil homme. Regarde ce que tu as fait. Razé se plaignait intérieurement. Elle savait pertinemment que le général se moquait de sa situation parce qu'il était ce genre de personne.
Je ne suis pas encore fichue. C'est pas vrai ! J'espérais avoir l'air plus cool quand les autres découvriraient mon identité. Et pourtant, elle a failli se faire arrêter alors qu'on lui faisait la leçon. Elle l'a regretté dans son cœur.
"Qui es-tu en fait ?"
Razé a été confronté dans une ruelle déserte.
Qu'il s'agisse d'un aventurier ou d'un coursier, ils savent déjà que je connais un officier de haut rang... Est-ce que je peux garder le secret ?
Bien que la situation soit gênante, ils n'avaient toujours pas (à peine) découvert qu'elle était un soldat. Sesemann avait évité le sujet, elle devait donc s'assurer de bien le couvrir aussi.
Razé : "Comme Sesemann-sama l'avait dit, ma mission est de porter des choses."
Adis : "Tu n'as pas dit nettoyage, cuisine et travail de bureau hier ?"
Razé : "C'était en gros."
Razé ne disait pas un mensonge. Mais une roturière ordinaire n'aurait pas eu une telle conversation avec Sesemann, aussi les deux gars lui envoyaient-ils un regard dubitatif.
Razé : "Laissez-moi vous expliquer. Pensez-vous vraiment qu'un roturier ordinaire pourrait entrer à l'académie Impériale de magie de Centrior en tant qu'étudiant boursier ? J'ai vécu ma vie jusqu'à présent avec ce genre d'effort. Il serait inutile que vous me demandiez plus."
Un soldat était plus ou moins similaire à un aventurier et à un coursier. Il n'y avait rien de plus à répondre. Elle préférait qu'on pense qu'elle était utilisée parce qu'elle était jeune et capable. Elle ne pensait pas qu'il serait bon pour eux de savoir qu'elle était soldat et portait le titre de Wolf Fang. Claude et Adis devaient savoir que tant que Sesemann était quelqu'un en qui ils avaient confiance, ils n'avaient pas à être prudents envers elle non plus.
Plutôt que cela, Razé était plus embarrassée que son supérieur l'ait vue habillée de la sorte.
"Aa-. Je suis sûre qu'il pense que je suis affreuse. C'est tellement embarrassant. Je ne devrais vraiment pas porter de jupes." Elle se sentait déprimée quand elle regardait sa robe.
Claude : "C'est ça qui est important ici ?"
C'était la deuxième fois qu'il posait cette question aujourd'hui.
"J'ai l'impression qu'un gars se fait prendre en train de se travestir ! Tu as vu la façon dont il m'a regardé ? C'était comme s'il regardait une créature rare."
Les deux gars regardaient Razé, qui tenait sa tête entre ses mains, avec un visage indescriptible. Ils n'auraient jamais pu imaginer que cette fille était quelqu'un qui avait un talent apprécié par le pays.