Female soldier – CH 79 – Festival de l’école ( Partie 4 )
Traducteur : Pizzlfc
Razé fixait le jeu de société. Il était évident qu'elle ne pourrait jamais gagner cette partie.
"Une... encore une fois..."
"Tu détestes vraiment perdre, n'est-ce pas ?" Adis a gloussé après avoir vu Razé perdre au jeu trois fois de suite. "Ça ne me dérange pas de recommencer mais il ne nous reste plus beaucoup de temps."
"Huh !" Elle s'est retournée et a regardé l'horloge murale. À l'origine, elle avait prévu de jouer une partie et d'aller ensuite au cours suivant. Ils ont fini par dépasser le temps imparti à cause d'elle. Elle a ressenti un petit regret d'avoir terminé le jeu sans gagner une seule partie, mais elle savait qu'il était temps d'abandonner. Elle a poussé un soupir de résignation.
"Vous avez gagné. Adis-sama, tu es vraiment fort." Razé savait que même s'ils jouaient 10 parties, elle ne pourrait gagner qu'une fois. Elle a réalisé qu'il était très vif d'esprit.
"J'ai souvent accompagné mon père à ce jeu auparavant et je suis devenu bon à ce jeu." Adis a touché les pièces du jeu qui ressemblaient aux pièces d'échecs de la vie précédente de Razé.
Razé était convaincu après avoir entendu ce qu'il disait. "Quand vous jouiez contre votre père, qui gagnait généralement la partie ?"
Adis : "Hmm. Nous n'avons pas joué ensemble depuis un moment maintenant. Ça dépend du type de jeu, je pense que j'ai plus de victoires que de défaites."
Razé : "Wow, c'est incroyable !"
Razé était impressionnée qu'il ait pu vaincre la Faucheuse. Elle l'a regardé respectueusement.
Je ne peux même pas imaginer le Premier ministre perdre contre quelqu'un ! Oh, mais Vanessa-sama est un cas exceptionnel. Razé était immensément curieux. "Mais ce n'est qu'un jeu..."
Adis fut surpris par sa réaction mais continua à débarrasser la table tranquillement.
* * *
Après avoir fui le jeune homme qui ressemblait à la Faucheuse, Olusanya est tombée sur les subordonnés de Razé. Ils ont l'air malheureux.
Ducard : "Quelle coïncidence de vous rencontrer à cet endroit～"
Olusanya : "V- Vous les gars !"
Il était étonné de voir ce groupe de personnes visiter une école aristocratique à des fins privées.
Ducard : "Quoi ? Tu veux qu'on joue encore avec toi ?"
Olusanya a tremblé de peur en voyant le sourire sinistre de Ducard. Il a réalisé qu'il ne devait plus les provoquer. C'était un cauchemar pour lui. Il s'est rappelé ce qui s'était passé pendant l'entraînement commun, puis il s'est rappelé comment Adis lui avait souri plus tôt. Après une grande lutte, il a dit, "J'ai déjà un engagement préalable aujourd'hui. Je vais partir en premier."
Sa tentative d'agir de manière nonchalante a été perçue par les trois hommes.
Bonalt : "Eh bien, c'est dommage."
Olusanya s'est immédiatement éloigné vers la sortie avant que Bonalt ne puisse terminer ses mots. Il savait que ces hommes parlaient de lui derrière son dos. Il n'a même pas ressenti de la honte mais de la colère à la place.
Il a erré à travers le groupe d'étudiants. "Pourquoi c'est toujours moi ?" Un sentiment amer s'est répandu dans sa poitrine. Les bruits environnants sont devenus progressivement choquants.
Il pensait avoir été sur le bon chemin jusqu'à présent.
Son père ne se souciait que du travail pour protéger son statut de vicomte.
Sa mère est allée voir un autre homme derrière le dos de son père.
Son frère aîné claquait de l'argent au nom des frais d'éducation et coupait pratiquement les ponts lorsqu'il avait sa propre famille.
Son jeune frère a échoué à l'examen d'entrée à Centrior et s'est caché dans sa chambre pendant plusieurs années.
Il était la seule personne normale de sa famille.
Dans l'armée, il y avait des gens qui ne regardaient que la force et le méprisaient parce qu'il était un aristocrate. Mais il a réussi à les faire tomber. Il ne pouvait pas laisser les choses se terminer de cette façon. Il était quelqu'un qui devait se hisser au sommet des autres et devenir une personne reconnue par tous.
Il avait vécu plus longtemps et avait plus d'expérience dans cette société. Pourquoi devrait-il être méprisé par ces gens ? Quelle était cette société dans laquelle il devait souffrir de sentiments misérables après avoir tant lutté ?
Il regardait les étudiants qui parlaient joyeusement en passant devant lui. Il voulait aussi rejoindre cette académie. Mais son père ne l'a pas autorisé et ils n'avaient pas d'argent. Il était donc entré dans une autre académie de rang inférieur mais bien connue en tant qu'étudiant boursier. Il a choisi de rejoindre l'armée afin de poursuivre sa voie en tant qu'élite. Et maintenant, c'est lui qui s'occupe de son jeune frère.
"C'est trop bruyant..." Olusanya se murmurait à lui-même. Ses yeux étaient embués. En ce moment, tout dans cette académie n'était qu'un bruit qui résonnait dans sa tête.
"Excusez-moi." Une femme aux lèvres rouge vif lui a adressé un sourire arqué.
* * *
Razé marchait dans le couloir après être revenue d'une autre inspection de classe et a remarqué que la présence de quelqu'un qui l'observait avait disparu. Cependant, elle se sentait un peu effrayée parce qu'elle avait disparu sans laisser de trace.
Quel est ce sentiment de pressentiment ?
Certains des chevaliers qui assuraient la sécurité étaient en uniforme et d'autres étaient en civil. Ils pouvaient surveiller les mouvements de chaque élève et visiteur à l'aide du bracelet. Si un visiteur causait des problèmes, la personne qui l'a invité serait également pénalisée. Il était peu probable que quelqu'un cause des problèmes ici. Mais elle avait un mauvais pressentiment depuis sa rencontre avec Olusanya plus tôt.
Marchant à côté de Razé, Adis semblait s'être souvenu de quelque chose et se tourna vers elle. "Au fait, tes amis viennent-ils aujourd'hui ?" Bien sûr, les amis qu'il mentionnait ici n'incluaient pas Olusanya.
Razé : "Je ne suis pas sûr. Je leur ai envoyé les billets d'invitation. Leurs planning sont assez chargés alors je me sens mal de les déranger pendant leurs vacances."
Cependant, elle est certaine que Bonalt et Ducard viendront.
Adis : "Hmm. Je vois."
Razé était perplexe face à sa réaction. "Quelque chose ne va pas ?"
Adis : "Rien. Tu n'as pas à t'inquiéter. J'étais juste en train de me parler à moi-même."
Sa réponse lui fit froncer les sourcils. "Tu me rends curieuse quand tu le dis comme ça."
Adis haussa les épaules et jeta un rapide coup d'œil par la fenêtre. Il vit les trois hommes qui les suivaient secrètement, lui et Razé, depuis tout à l'heure. Il était conscient que Razé était anxieuse à propos de leur environnement depuis un moment maintenant. Il pouvait deviner que ces personnes étaient ses connaissances.
Il semblait que Razé ne l'avait pas encore remarqué mais il pouvait sentir que ces hommes faisaient attention à lui. Cependant, il ressentait une certaine appréhension lorsqu'il pensait à la raison de leur comportement. Il pourrait faire semblant de ne pas s'inquiéter et dire à Razé en plaisantant : "Ce sont des gens qui s'inquiètent qu'il y ait des méchants autour de toi." Mais d'une certaine manière, il était incapable de prononcer ces mots.
Au lieu de cela, il a parlé de façon ambiguë, "Tu le découvriras bientôt."
