J'ai été pris dans une invocation de héros mais le monde est en paix

Female soldier – CH EXTRA 76 – Un jour spécial

Traducteur : Pizzlfc

Un jour de sa deuxième année à l'académie.

C'était un jour ordinaire paisible, mais c'était définitivement un jour spécial pour Razé. Après avoir confirmé que le Seigneur Moldir avait emmené Folia après l'école, Razé s'est téléportée dans sa chambre.
 

"D'accord !" Elle quitta sa chambre et se rendit à la cuisine publique des dortoirs. Elle y voit Carna qui porte un tablier.

Razé : "Désolée de vous avoir fait attendre."

Carna : "Comment ça se passe ?"

Razé : "Comme prévu ! La cible a été capturée par notre partenaire !"

Carna : "Bien. Commençons notre travail !"

Razé : "Oui !"
 

Razé enfila le tablier qu'elle avait reçu de Carna, puis retroussa ses manches. Il était temps de commencer à cuisiner.

Carna avait amélioré ses compétences culinaires en s'entraînant régulièrement à faire des biscuits pour Ruben. Elle a commencé à faire un gâteau comme une pâtissière professionnelle. Elle a fait cuire un biscuit humide et moelleux, a appliqué une quantité généreuse de crème blanche autour, et l'a décoré avec des fraises rouge vif.

À côté d'elle, Razé Granoli versait de l'alcool dans la casserole pour faire flamber les aliments avec élégance. Elle vivait seule lorsqu'elle travaillait à l'armée. Elle aimait cuisiner pendant son temps libre. Elle a préparé une simple salade, une soupe et un poisson à la tomate. Elle semblait pleine d'un sentiment d'accomplissement.
 

Razé : "Parfait !"

Carna a vu la flamme s'élever de la casserole et a crié : "Hé, tu m'as fait peur !"

Razé : "Oups. Désolé !"

Carna : "C'est bon. Tu sais aussi cuisiner."

"Parce que j'aime manger. J'ai essayé beaucoup de recettes pour faire des plats délicieux", dit Razé avec un sourire. Maintenant qu'elle avait de l'argent, elle pouvait acheter de nombreux types d'ingrédients pour sa cuisine et essayer de nombreuses recettes. Mais lorsqu'elle était en mission de longue durée, elle avait peu d'ingrédients et devait travailler plus dur pour préparer des plats délicieux.
 

J'ai même fait irruption dans l'économat militaire.

Elle se souvient de la fois où elle est allée déposer une plainte à l'intendance militaire après avoir perdu patience. Bien sûr, elle pouvait utiliser l'apport pour faire venir des ingrédients de chez elle, mais elle ne pouvait pas penser qu'à elle. Elle parviendrait peut-être à apprécier secrètement les repas avec son équipe, mais elle devait tenir compte des autres bataillons et devait donc se contenter de la ration fournie.

Manger était la motivation de sa vie, alors elle est allée réclamer un meilleur traitement. C'est grâce à ses souvenirs de la vie précédente qu'elle a réussi à poursuivre sa vie militaire sans se laisser décourager par les épreuves.

Mais je n'aurais jamais cru que je recevrais une mission comme celle-ci. Ça vaut le coup, pensa Razé en servant les plats terminés dans les assiettes.
 

Razé : "J'ai fini mes plats."

Carna : "Il ne me reste plus qu'à finir la décoration du gâteau."

Razé : "D'accord. Alors je vais d'abord jeter un coup d’œil à la pièce."

Carna : "D'accord."
 

Razé s'est téléportée dans la salle commune du dortoir qu'ils avaient réservé. Quand elle est entrée dans la pièce, elle a vu Luca et Claude donner des instructions à Ian.
 

Luca : "C'est de travers, Ian !"

Ian : "Hein ? Par là ?"

Claude : "Non, à gauche."

"C'est si beau !" Razé dit avec des yeux brillants en regardant la pièce magnifiquement décorée.

" !!" Les membres ont été effrayés par sa voix lorsqu'elle est soudainement apparue de nulle part. Claude a poussé ses lunettes et a dit : "Tu m'as fait peur..."

"Je suis désolée", dit Razé avec un sourire. Elle a posé les plats qu'elle avait apportés pour la dégustation. "Tu peux m'aider à goûter les plats ?"
 

Elle avait fait des recherches approfondies pour cette journée. Elle avait également reçu l'aide des employés du réfectoire pour acheter les ingrédients nécessaires. Elle pensait que les plats ne devraient pas être si mauvais et regardait les trois gars avec impatience.

Ian fut le premier à goûter la nourriture sans aucune hésitation. Razé a observé sa réaction de près, utilisant ses capacités d'observation cultivées dans l'armée.
 

Ian : "C'est trop bon ! Tu l'as vraiment fait toi-même ? !"

Razé était heureuse qu'il n'ait pas froncé les sourcils. "Oui, je l'ai fait moi-même. Je suis contente que tu aimes ça." Elle était soulagée de ne pas avoir à aller chercher de la nourriture au réfectoire.

Ian : "Razé-san, tu sais cuisiner aussi ? Tu es vraiment bon en tout."

Luca : "Ce n'est pas vrai. Elle est mauvaise en art."
 

Razé était content que Luca n'ait pas dit que sa cuisine était mauvaise.
 

Luca : "Je pensais que tu ne pouvais pas cuisiner puisque tu es mauvaise en création. On dirait que je me suis trompé."

Razé a ri de ses remarques. "Je ne suis pas bon en art, pas en travail créatif. Pour les techniques de placage de nourriture, je peux juste copier d'autres échantillons. L'art est abstrait, donc il m'est difficile de deviner la bonne réponse."

Ce sujet lui a rappelé leur professeur d'art. Elle a fait le vide dans son esprit et a dit : "C'est presque l'heure ! Finissons vite la préparation."
 

Un moment après, Ruben et Adis sont arrivés et les ont rejoints pour préparer la salle.
 

Carna : "C'est parfait."

Razé : "Super. Alors je vais aller la chercher et l'amener ici. Les gars, tenez-vous prêts !"
 

Elle se téléporta au lieu de rendez-vous qu'elle avait confirmé avec le seigneur Moldir.
 

"La personne qui doit venir vous chercher est déjà là." La voix de Zale a résonné dans la chapelle silencieuse.

Folia était perplexe. "Hein ?" Elle suivit sa ligne de mire et aperçut Razé qui marchait vers elle.

Razé se tenait à côté du banc où étaient assis Folia et Lord Moldir. "La nuit tombe. Je viens te chercher." Elle prit la main de Folia et se téléporta dans la salle où les autres membres attendaient.

Razé : "Désolé de vous avoir fait attendre !"

"Hein ? !" Folia fut surprise de voir toutes sortes de ballons de la même couleur que son œil vert.

Les membres ont fait éclater les party poppers quand ils ont vu que le personnage principal était arrivé. Puis tout le monde a crié : "Joyeux anniversaire ! !!"

Folia s'est figée dans la confusion en essayant de comprendre la situation. Razé est venu la voir avec un cadeau. Folia a enfin compris ce qui se passait. Elle a pris le cadeau et a embrassé Razé. "Merci !" On aurait dit qu'elle était sur le point de pleurer.

Razé : "Uwah !"

Folia : "Je suis tellement heureuse～ !! Merci ! !!"
 

Razé sentit sa poitrine se serrer quand elle vit que Folia avait vraiment pleuré.

C'était une journée paisible, une vie d'école ordinaire. C'était la première fête d'anniversaire que Razé avait préparée pour son amie depuis qu'elle avait rejoint cette académie. C'était une amie importante, une fille au grand cœur qui avait grandi dans un orphelinat et qui était comme un ange pour elle.
 

Razé : "C'est moi qui dois te remercier. Merci pour tout."
 

Pour Razé, c'était vraiment un jour spécial.

TN : Il s’agit d’un chapitre supplémentaire que l’auteur a sorti pour célébrer la publication de son ebook. L’histoire de la fête de l’école reprend au prochain chapitre.

Female soldier – CH 75 – Festival de l’école ( Partie 1 )

Traducteur : Pizzlfc

Ducard : "Victor, tu vas bientôt rencontrer la version étudiante de Leader. Comment te sens-tu maintenant ?"

Victor : "Bien sûr que je suis excité. Ces deux années, je ne peux la voir que pendant ses vacances scolaires. Je suis impatient de la voir."

Aujourd'hui était le premier jour du très attendu festival scolaire de l'académie Impériale de magie Centrior. Ducard avait réussi à s'emparer de l'un des billets d'invitation envoyés par Razé, tandis que Victor avait reçu un billet du fabricant de jouets. Ils ont tous deux demandé un jour de congé et attendent actuellement Bonalt.

Il est actuellement 8 heures du matin. Les visiteurs de la fête de l'école seront téléportés à l'académie à 9 heures. Ils avaient prévu de prendre le petit déjeuner ensemble avant de se téléporter à l'académie.

Victor : "N'est-il pas rare que Bonalt soit le dernier à venir ?"

Ducard : "Oui. Entrons d'abord dans le restaurant."

Victor était arrivé 30 minutes plus tôt, tandis que Ducard était arrivé 10 minutes plus tôt que leur heure de rendez-vous. Ils ont décidé d'attendre à l'intérieur du restaurant puisque Bonalt n'était pas encore arrivé. Alors qu'il était assis à sa place, Victor a remarqué que Ducard était habillé de façon soignée, contrairement à sa tenue habituelle.

Ducard : "Qu'est-ce que c'est ?"

Victor : "Rien. C'est juste que tu as l'air chic aujourd'hui."

Ducard est stupéfait par la franchise de sa remarque. "Nous visitons une école aristocratique, ce n'est pas normal ? C'est comme un uniforme de combat. "

Victor : "Tu es beau parce que tu as de longues jambes."

Ses mots ont fait que Ducard s'est senti un peu gêné. Il a dit maladroitement : "Cette attitude... je ne la déteste pas mais je ne l'aime pas non plus." Comme Victor l'avait dit, il s'habillait habituellement avec des vêtements simples pendant les jours de repos. Mais comme il s'agissait d'une occasion spéciale, il a fait exprès de sortir pour acheter un nouvel ensemble de vêtements. Ducard buvait son café en se demandant s'il n'était pas trop excité lui aussi.

* * *

Bonalt est arrivé 20 minutes après l'heure de leur rendez-vous. "Désolé, je suis en retard."

Ducard a avalé sa nourriture et a demandé : "Il s'est passé quelque chose ?"

"Je suis passé au bureau et je me suis fait attraper par une personne gênante..." Bonalt a répondu en se grattant la tête. Il s'est assis et a commandé son repas.

Victor : "Qui était la personne gênante ?"

Bonalt : "Le professeur Yor."

Ducard et Victor pouvaient tous deux imaginer la situation en entendant ce nom.

Ducard : "C'est affreux."

Victor : "Ça a été dur pour toi."

Bonalt : "Vous deux... je n'ai encore rien dit."

Bonalt soupire devant leur réaction. Yor Carton Fedrick, aussi connu comme le Diable en blouse de laboratoire. Bonalt savait que Yor adorait beaucoup Razé et il pouvait deviner ce qu'elle ferait si elle apprenait l'existence du billet d'invitation à la fête de l'école.

Ducard : "C'est incroyable que tu aies réussi à t'échapper et que tu n'aies eu que 20 minutes de retard."

Ducard savait que toute personne qui se ferait attraper par Yor ne pourrait pas s'échapper facilement.

Bonalt : "Son assistant est venu la chercher alors j'ai été sauvé. Ça a dû être dur d'être son assistant."

Bonalt n'oublierait jamais la bravoure de Frey lorsqu'il a grondé Yor en disant "Tu ne dois pas voler les affaires des autres !".

Ducard rit et dit : "Le fabriquant de jouets et le Diable causeront toujours des problèmes quand il y a quelque chose en rapport avec Leader."

"Tu ne dois pas te moquer des autres. Imaginez que ça vous arrive à vous. Qui sait, tu pourrais être le prochain", dit Bonalt pour lui faire peur.

Ducard a souri et a répondu : "Je vais bien. Je suis sûr que ça ne m'arrivera pas."

En voyant son sourire, Bonalt eut un mauvais pressentiment. Il décida de changer de sujet et se tourna vers Victor. "Oublions le professeur Yor. Victor, as-tu mémorisé la configuration des personnages dont je t'ai déjà parlé ?"

C'était le travail de Bonalt de mettre à jour la configuration des personnages pour le faux profil de Razé Granoli. Il recevait des lettres de Razé de temps en temps et mettait à jour la configuration de son personnage en conséquence. Parfois, il devait effectuer des travaux de suivi pour régler les derniers détails. Il pourrait découvrir si quelqu'un a fait une recherche sur le passé de Razé.

Seul un petit groupe de personnes dans l'armée connaissait l'existence de Razé Orphan. Son identité était gardée secrète parce qu'elle était encore jeune et qu'elle travaillait aussi pour le Département d'intelligence militaire. De plus, ils n'étaient pas autorisés à révéler l'identité d'un militaire qui devait travailler sous couverture parmi les civils.

Il valait mieux être très prudent en traitant cette question. Après tout, elle était le Croc de Loup. Ils s'étaient réunis plus tôt dans la journée, et pas seulement pour prendre le petit déjeuner. Bonalt a dit sans détour : "Assurez-vous de ne pas causer de problèmes au chef."

Victor semblait bien préparé et a répondu : "Oui. J'ai lu les détails tous les jours. Il ne devrait pas y avoir de problème, Cross-senpai."

Bonalt était un peu inquiet en voyant son visage excité. À ce moment-là, la serveuse est venue apporter les sandwichs qu'il avait commandés. Ducard a regardé Victor et a dit : "Laisse-moi te tester."

"Bien sûr", a répondu Victor avec confiance.

Ducard : "Comment dois-tu appeler Leader ?"

Victor : "Razé-sama !"

Ducard : "Si quelqu'un demande quelle est votre relation avec Leader ?"

Victor : "C'est une collègue que je respecte du fond du cœur !"

Ducard : "Et vous faites quoi dans la vie ?"

Victor : "Je ne suis qu'un chasseur qui consacre sa vie sous la direction de la personne que je respecte du fond du cœur !".

Ducard : "Bien joué !"

Bonalt : "Stop stop stop stop !!"

Bonalt prenait son petit déjeuner tout en les écoutant tous les deux. Le contenu de leur conversation le rendait anxieux. "Vous êtes sérieux ? Et Harul, qu'est-ce que tu entends par 'bien joué' ?"

Ducard : "Il a bien couvert le sujet et il n'y a pas eu d'erreur".

Victor : "Oui ! J'y ai pensé sérieusement."

Ducard fait l'innocent et demande : "Qu'est-ce qui ne va pas ?" mais Bonalt sait qu'il apprécie intérieurement cette situation. Il a décidé d'ignorer Ducard et a parlé à Victor directement.

Bonalt : "Victor, est-tu conscient que ta réponse est fausse dès le départ ?"

Victor : "Quoi ?! Pourquoi est-elle fausse ?"

Victor était désemparé car il ne pensait pas qu'il y avait un problème avec ses réponses. Après avoir réfléchi un moment, il a dit : "Oh ! je suis désolé. C'est présomptueux de ma part de l'appeler Razé-sama. Je devrais l'appeler Granoli-sama !!"

Bonalt n'a pas pu s'empêcher de le couper immédiatement. "Faux ! Ce n'est pas ça. Leader est une roturière. Si un adulte l'appelle 'sama', les gens vont se méfier !"

Victor : "Je suis désolé ! Je vais faire 500 pompes en guise de punition !"

Bonalt : "S'il te plaît, ne fais pas ça !"

Bonalt a précipitamment arrêté Victor qui était devenu pâle et essayait de se donner une punition. En regardant sa réaction extrême pour une seule erreur, Bonalt avait peur d'expliquer ses autres erreurs. Ducard, assis en face d'eux, tremblait en essayant de ne pas rire.

Bonalt : "Pas besoin de punition. Entraîne-toi à l'appeler Razé-san."

Victor : "O- Oui !"

Victor avait une expression sérieuse alors qu'il s'entraînait à dire, "Ra- Razé...sa- Razé-sa... Razé-samu-" Il était si nerveux qu'il trébuchait sur ses mots.

Ducard n'a pas pu se retenir plus longtemps et a éclaté de rire. "Bwahahaha ! !! Sérieusement, tu es tellement génial ! Tu l'as fait exprès ? Tu l'as fait ?"

"A- Arrête de te moquer de moi ! Comment je peux appeler Leader avec 'san' ? ! Je ne suis qu'une humble personne !!" Victor répliqua d'une humeur aigre.

Bonalt : "Ne le taquine pas, Harul. Nous devons l'aider à surmonter cette épreuve."

Ils passèrent donc le temps restant à entraîner l'adorateur de Wolf Fang avec la configuration de son personnage.

Après s'être entraîné un moment, Bonalt a donné son dernier conseil. "Victor, essaie de ne pas dire un mot quand tu rencontreras Leader plus tard."

Victor : "Tu es si méchant."

Bonalt : "Si tu ne veux pas causer de problèmes à Leader, alors tu ferais mieux de te taire."

Victor n'était plus capable d'argumenter. Ils sortirent tous les trois du restaurant et se dirigèrent vers la place publique.

Ducard : "C'est l'heure. Allons-nous nous téléporter au gymnase du dojo ?"

Bonalt : "Oui. Les visiteurs doivent passer un contrôle corporel au gymnase avant de pouvoir se téléporter dans le bâtiment de l'école."

"Si gênant", se plaint Ducard en sortant son ticket. Sur le ticket était programmé un cercle magique. Les visiteurs seraient en mesure de se téléporter le moment venu. Cette fois-ci, le règlement était plus strict par rapport au tournoi d'été et d'hiver. Les visiteurs n'étaient pas autorisés à apporter autre chose que le minimum nécessaire, comme de l'argent.

"Est-ce que Leader sera heureuse quand elle nous verra ?" dit Victor à voix basse.

Ducard : "Je suis sûr qu'elle sera surprise."

Bonalt : "Exact. Vous le devez à Habermas, Victor."

Victor : "Je sais."

Victor se souvient de la conversation qu'il a eue avec Sergio. Pour lui, Sergio était une personne bizarre qui essayait de faire en sorte que son Leader épouse un robot. Il se demandait pourquoi il avait fait un effort supplémentaire pour obtenir un billet pour lui. Il lui a demandé franchement, "Pourquoi as-tu arrangé un billet pour moi ?"

Sergio lui a répondu : "Avec un ami de plus pour lui rendre visite, j'espère que Razé pourra se détendre et profiter de la fête de l'école."

Victor décida de remercier Sergio à nouveau plus tard.

Female soldier – CH 74 – Les personnes qui ont gagné un billet d’invitation

Traducteur : Pizzlfc

Dans une pièce à l'intérieur des installations militaires.

Cross Bonalt travaillait dans le bureau de Razé Orphan, s'occupant de son travail pendant son absence en tant qu'adjudant. Cela faisait un an et demi que Razé avait rejoint l'académie. Il s'était habitué à la routine actuelle.

Soudain, il entendit frapper à la porte et vit Victor.
 

Victor : "Capitaine ! Il y a une lettre de Leader !"
 

Victor avait l'air excité en entrant dans le bureau et lui passa une enveloppe. Bonalt a gloussé en regardant Victor, qui avait l'air agité.
 

Bonalt : "Merci."

Il a soigneusement ouvert l'enveloppe qui était légèrement plus grande que celle qu'elle avait toujours envoyée. A l'intérieur de l'enveloppe, il y avait une lettre et quelques billets. Cela faisait un moment que sa supérieure ne lui avait pas envoyé de lettre.

Il a d'abord lu la lettre. Si tu as le temps, j'aimerais beaucoup que tu viennes. Mais s'il te plaît, ne te force pas.

Il a compris à quoi servaient les billets.
 

Bonalt : "C'est le carton d'invitation pour la fête de l'école !"

Victor : "Hein ? !"

Bonalt vérifia immédiatement les billets dans l'enveloppe tandis que Victor attendait avec impatience. Il semblait qu'il ne quitterait pas le bureau avant d'avoir des nouvelles.
 

Bonalt a compté le billet et s'est murmuré à lui-même : "... Deux billets."

"Capitaine." Victor pouvait accéder à la situation instantanément. Il ne voulait pas rater cette occasion.
 

Bonalt décida de l'ignorer car il devinait que Victor ne trouverait rien de bon.
 

"Je sais ce que vous pensez, capitaine. Vous devez avoir peur que quelque chose se produise à cause de ces billets", dit Victor en hochant la tête.
 

Bonalt se rappela l'émeute provoquée par la demande de fiançailles de Razé et caressa involontairement son bras guéri.
 

Victor : "Puisqu'il n'y a que deux billets, gardons le secret entre nous deux."
 

Je savais qu'il allait le dire, pensa Bonalt en regardant Victor.
 

Bonalt : "Victor, tu…"

Victor, qui avait l'air anxieux lorsqu'il est entré dans la pièce, avait maintenant l'air d'un méchant.
 

Victor : "Ne t’inquiéte pas. Si quelqu'un l'apprend, nous pourrons dire que Leader a envoyé les billets pour nous."
 

Bonalt se demandait pourquoi ce type était si énergique uniquement dans des moments comme celui-ci. Il a remis les billets dans l'enveloppe. À ce moment-là, une autre personne est entrée dans le bureau sans frapper.
 

Ducard : "Capitaine～. Allons déjeuner. Oh, Victor est là aussi ?"

Bonalt : "Harul... Frappe à la porte avant d'entrer."
 

Bonalt essaya désespérément de garder son calme et fit semblant d'agir normalement en posant l'enveloppe. Malheureusement, Ducard n'a jamais rien manqué de suspect.
 

Ducard : "Qu'est-ce que c'est ? Est-ce que ça vient de Leader ?"
 

Ducard est entré dans la pièce et s'est approché de Bonalt. Victor regardait Bonalt calmement, peut-être pour ne pas être suspecté. Bonalt a vu son regard et a voulu lui dire de ne pas regarder avec un visage aussi pitoyable.
 

Ducard a vu le nom de l'expéditeur sur l'enveloppe. "Hé, ça vient de Leader. Qu'est-ce qu'elle a dit ?"

Bonalt savait que ça ne lui servirait à rien de garder le secret. "C'est à propos du festival de l'école."

Ducard : "Oh. C'est à propos du bracelet qu'on a testé avant ?"

Bonalt : "Ouais. Et elle a aussi envoyé deux billets d'invitation pour le festival."

Juste après avoir prononcé ces mots, Victor s'est effondré sur le sol. Ducard était choqué et s'est exclamé : "Hé ! Tu m'as fait peur."

"C'est fini... Je n'aurai pas la chance de revoir Leader à l'académie cette fois-ci." Victor a mis son cœur à nu.

En voyant sa réaction, Ducard et Bonalt se sont retournés et se sont regardés. Ducard a demandé avec étonnement : "Tu veux vraiment voir Leader à ce point ?"

Victor a commencé son long discours. "Pouvez-vous imaginer Leader- que Wolf Fang va à l'école en portant un joli uniforme ? Bien sûr, ça me rendrait curieux. J'aurais aimé pouvoir assister à son match en direct dans l'arène. Je me demande pourquoi je n'ai pas été choisi pour aider à la sécurité lors du précédent tournoi. Du fond de mon cœur, j'envie vraiment les élèves qui ont la chance d'étudier avec elle. Je veux aussi passer ma vie scolaire avec Leader, et qu'elle m'apprenne diverses choses. Je suis sûre que chaque jour sera une nouvelle expérience. Eh bien, je suis reconnaissant d'être simplement dans le même espace qu'elle..."
 

En le regardant se faire prendre dans son propre monde, Ducard et Bonalt se sont tournés l'un vers l'autre.

Ducard : "J'ai oublié. Ce type a rejoint notre bataillon parce qu'il veut rencontrer Leader."

Bonalt : "J'ai oublié aussi. Tu as raison."

Ducard : "Je me suis senti désolé pour lui."

Bonalt : "Nous ne sommes pas impliqués dans la sécurité de secours du festival. S'il veut y aller, il lui faut un billet."

"C'est vrai ! !!" Victor a soudainement interrompu leur conversation. "Pourquoi les chevaliers sont-ils les seuls à pouvoir assurer la sécurité du festival ? ! Sont-ils si inquiets de leur apparence publique ? !"

Bonalt : "... Ne vous énervez pas comme ça. Essayez d'imaginer ce que c'est si les militaires aident à la sécurité d'une académie aristocratique sans que Leader ne soit là."
 

La salle est devenue silencieuse. Bonalt regarda Ducard et demanda, "Pourquoi es-tu aussi silencieux ?"

Ducard : "Maintenant que tu le dis, je me suis rendu compte que ce n'est pas la même chose pour le tournoi... ?".

Victor : "Raison de plus pour que je prenne le billet".

Bonalt se gratte la tête en voyant Victor désemparé. "On ne peut rien y faire. Tout le monde veut y aller aussi. Faisons un vrai match avant que quelqu'un ne se déchaîne. "

Ducard devina en un instant sa véritable signification. "Maintenant tu parles", dit-il avec un sourire.

"Hmm ?" Victor a incliné la tête.

* * *

Les deux hommes bouillonnaient d'une aura meurtrière alors qu'ils s'agrippaient aux mains de l'autre.

Victor : "Woaaaa !"

Ducard : "Abandonnez !"

Victor : "Lieutenant, c'est vous qui devriez abandonner !"

Quand l'équilibre des forces a disparu, la partie était terminée. "Ouais ! !!" Ducard a crié en poussant la main de Victor sur la table.

"Woooo !!!" Ducard cria de joie tandis que Victor s'exclama de désespoir : "Merde !".

À ce moment-là, Sergio Habermas - le fabricant de jouets est entré dans le réfectoire et a vu l'agitation. "... Que faites-vous les gars ?"

Les subordonnés de Razé se sont figés en entendant cette voix familière. Bonalt est allé le saluer en toute hâte.

Bonalt : "Habermas-sama !?"

Sergio : "... L'équipe de Razé ? C'est quoi cette agitation ?"

Les hommes réalisèrent qu'une personne dangereuse était venue et ils regardèrent tous Bonalt avec pitié.

Bonalt : "... En fait, nous avons reçu des billets de Leader..."

Bonalt avait gagné le tournoi de bras de fer et avait réussi à obtenir l'un des billets pour le festival de l'école. Il avait décidé d'organiser ce match pour qu'ils puissent se battre équitablement sans que personne ne soit blessé. Maintenant que Sergio était là, il était extrêmement inquiet de son sort.

Bonalt parlait avec hésitation, mais Sergio a réussi à comprendre la situation. "Oh, le festival de l'école ? Ne t'inquiète pas, j'ai aussi un ticket." Sergio a dit fièrement en regardant Victor. Les membres de l'équipe ont prié pour Victor dans leur cœur.

Sergio grimaça et se rapprocha de Victor qui avait perdu le match.

Victor pensa que Sergio était venu pour se moquer de lui. Quel méchant garçon, maudit-il intérieurement. Il prend un air agacé et demande : "... Qu'est-ce qu'il y a ?".

Sergio : " En fait, j'ai beaucoup d'influence parce que j'ai créé le bracelet. "

Victor a changé d'attitude en un clin d'œil. "Je veux vraiment aller au festival de l'école, Habermas-sama !".

Bonalt et Ducard regardaient sur le côté et étaient impressionnés par leur junior.

Ducard : "Ce gamin a l'esprit de la rue."

Bonalt : "J'espère qu'il pourra faire des jugements rapides pendant une vraie bataille aussi."

Les membres de l'équipe qui avaient perdu le tournoi de bras de fer furent soulagés lorsqu'ils réalisèrent que Sergio n'allait pas se déchaîner cette fois-ci.

"Tu as de la chance, Victor."

"Aa-, je veux voir Leader aussi."

"Ce festival de l'école a l'air sympa."

"Je sais que l'équipe de sécurité n'a pas un travail facile, mais tu ne crois pas que deux tickets par élève c'est trop peu ?"

Sergio était impliqué dans la gestion de la sécurité du festival de l'école et il était bien au courant de cette question. Il a répondu : "J'ai entendu dire que les deux billets sont pour les amis ou les connaissances. Les parents ont leurs propres billets."

Les membres de l'équipe ont finalement compris que Razé n'avait que ce quota de deux pour inviter quelqu'un à ce festival.

* * *

Quelques jours plus tard.

"... Pourquoi est-ce qu'ils envoient autant de choses ? Est-ce que quelque chose est arrivé ?"

Razé avait reçu beaucoup de cadeaux de la part de ses subordonnés. Tous étaient des objets essentiels, donc cela ne lui a pas causé de problème. Bien qu'elle se soit sentie méfiante, elle a accepté le cadeau avec un sentiment de reconnaissance. Et elle n'a jamais découvert ce qui poussait ses subordonnés à agir de la sorte.

Female soldier – CH 73 – Préparation pour le festival de l’école ( Partie 7 )

Traducteur : Pizzlfc

Razé a coupé son steak de Hambourg plus petit que d'habitude et l'a mis dans sa bouche. Elle était dans le bureau du directeur, assise à la même table que Harlens qui sirotait son vin dignement.
 

Harlens : "-Et c'est pourquoi nous pouvons autoriser les visiteurs à entrer dans l'académie grâce à ce gadget fabriqué par le fabriquant de jouets."
 

Il montre le bracelet à Razé. Elle pose sa fourchette pour lire la magie intégrée au gadget.
 

Razé : "C'est incroyable. Vous avez réussi à produire en masse cet objet de haut niveau ?"
 

C'était un bracelet avec un permis d'entrée qui sera distribué aux participants du festival de l'école. Le gadget se rétrécissait lorsqu'il détectait une intention malveillante. Et après que l'utilisateur ait enregistré son identité, la sécurité pouvait surveiller ses allées et venues. Ce genre de magie n'est pas quelque chose qui peut être fait facilement.
 

Harlens : "Il semble que Sergio a travaillé dur pour que vous puissiez profiter du festival de l'école sans aucun souci."
 

Il a émis un rire sec. Il ne pourrait jamais dire au public que ce gadget a été fabriqué en modifiant un équipement de contrainte développé par les militaires dans le passé.
 

Razé : "Je vois."

Elle avait un regard doux sur son visage en se rappelant de Sergio Habermas.

Je le remercierai quand je le rencontrerai plus tard.

Elle ne le connaissait pas depuis si longtemps, mais il l'adorait comme s'il s'agissait de vieilles connaissances. Elle décida d'aller le remercier lors de la prochaine fête, car il avait aussi aidé à créer les écrans pour la Battle Fiesta. Ils ne s'étaient pas vus depuis un moment, mais elle était vraiment heureuse qu'il s'occupe d'elle.
 

Harlens : "Nous avons mené une expérience d'essai et nous pouvons garantir qu'elle ne causera aucun dommage direct aux élèves."

Razé : "D'accord."
 

Elle baissa les yeux sur les documents qu'on lui donnait, résumant les résultats de l'essai.
 

Harlens : "Ce à quoi nous devons faire attention, ce sont les crimes indirects et planifiés. Tout comme les tournois d'été et d'hiver, nous aurons les chevaliers et les militaires pour assurer la sécurité pendant le festival. Cependant, les festivals scolaires utiliseront également les bâtiments scolaires, il y a donc plus d'endroits difficiles à couvrir."
 

Il prit une autre gorgée de son vin.

Razé a essayé d'imaginer la situation le jour du festival. Eh bien, nous pouvons localiser l'endroit si quelqu'un essaie de faire quelque chose d'étrange. A part ça, nous devons peut-être prendre en compte les comportements non-malveillants utilisés par quelqu'un.

C'était la première fois que ce projet était mis en place, il y avait donc beaucoup de choses à faire. De plus, l'académie était pleine de génie nés l'année de Seira, les coûts de sécurité étaient énormes.

Honnêtement, j'ai été surpris que l'académie approuve ce projet.

Razé regarda les documents et sentit que Harlens avait vraiment travaillé dur pour valoriser l'indépendance des étudiants.
 

Harlens : "Orphan, c'est confidentiel..."
 

Il vide son verre de vin et le remplit à nouveau. En l'entendant l'appeler Orphan, Razé a redressé son dos inconsciemment.
 

Harlens : "Je sais que vous avez peut-être votre propre opinion, mais j'espère que vous pourrez donner la priorité absolue à la sécurité du prince héritier. Nous ne pouvons pas laisser quelque chose lui arriver."
 

Razé pouvait deviner qu'il était lui aussi en conflit. Bien qu'il ait clairement indiqué qu'il fallait donner la priorité au prince héritier, elle pouvait comprendre ses sentiments.

C'est logique. Chaque élève est précieux, mais Ruben est le futur empereur. La hiérarchie sociale est normale dans ce monde, je dois donc donner la priorité en conséquence.

Elle avait infiltré l'académie en tant qu'étudiante et sa position lui permettait de protéger Ruben ouvertement.

S'il est indécis, alors je vais avoir des problèmes aussi.

Elle avait donné la priorité à Ruben depuis le début, donc il n'y avait pas besoin de le lui rappeler maintenant.
 

Razé : "Certainement."

Elle le regarda avec un visage sérieux. Harlens a froncé les sourcils.
 

Harlens : "Ok... Il ne reste plus qu'une semaine avant le festival. Faisons de notre mieux pour terminer les préparatifs restants et avoir un festival réussi."

Razé : "Oui."
 

Elle acquiesça et continua à finir son steak de Hambourg. Elle avait besoin de s'assurer qu'elle était dans une condition optimale.
 

* * *

Folia : "Razé-chan, bon retour !"

Razé : "Je suis de retour."
 

A son retour, Razé a vu un lit supplémentaire au milieu de sa chambre. Elle n'a pas vu Carna dans la chambre, alors elle s'est retournée pour demander à Folia qui s'était déjà changée en vêtements de nuit.
 

Razé : "Où est Carna-sama ?"

Folia : "Elle est retournée dans sa chambre pour faire quelque chose. Je lui ai déjà dit que nous devions dormir tôt aujourd'hui. Nous avons déjà mangé le dîner et pris un bain."

Razé : "D'accord. Je vais aussi dormir tôt aujourd'hui."
 

Folia dormait normalement comme une bûche, il était donc facile pour elle d'agir la nuit. Mais elle devait être prudente maintenant que Carna était dans les parages. Elle ne pouvait pas fermer le rideau de séparation, alors elle a décidé de dormir sur le lit docilement.
 

"Carna-sama a dit que se rassembler la nuit comme ça s'appelle une soirée pyjama." Folia avait l'air excitée en prononçant le mot " fête ".

Razé : "Haha. Tu ne pourras pas dormir si tu es trop excitée."

Folia : "Hmm, tu as raison. Peut-être que je suis trop excitée parce que c'est la première fois que nous dormons tous les trois ensemble."

Razé éclate en un sourire quand elle voit que Folia a l'air un peu triste comme un chiot. "Je suis excitée aussi. Je pense que nous pouvons dormir comme ça jusqu'au festival. Faisons secrètement une fête après la guérison de Carna-sama."

"Oui ! !" Folia a souri avec des yeux brillants.
 

Je préfère Folia comme ça, pensa Razé en se changeant.
 

Razé : "Au fait, comment était le Seigneur Moldir ?"

Folia : "Huh ? Aa-"
 

Razé a arrêté de se changer. Elle sentait que sa réaction était drôle. Cela aurait pu être ennuyeux si c'était une autre fille, mais c'était mignon parce qu'elle était l'héroïne.
 

Razé : "Uh-huh. Il s'est passé quelque chose ?"
 

Elle ne pouvait pas s'empêcher de la taquiner.
 

Folia : "Non- Rien ne s'est passé !"

Razé : "Hmm."

Folia : "Vraiment."

Razé : "Ouais, c'est ça."
 

Elle lui adresse un sourire en coin tout en se changeant. Folia a gonflé ses joues. Razé voulait lui pincer les joues mais s'est arrêté pour ne pas la fâcher davantage.

À ce moment-là, ils ont entendu le bruit des coups frappés à la porte.
 

Razé : "Entrez."

Carna est entrée dans la pièce. "Razé, tu es de retour ?"

Razé : "Oui. Comment te sens-tu ?"

Carna : "Je vais bien. Désolé de t'inquiéter."

Razé a tiré Carna à l'intérieur de la pièce. Folia a immédiatement essayé de tirer Carna sur le côté en disant : "Carna-sama, tu dois m'aider."

"Qu'est-ce qui ne va pas ?" Carna était perplexe quand elle a vu Folia faire la moue.

Folia : "Razé-chan m'intimide. J'ai déjà dit que rien ne s'était passé entre moi et Zale-sama mais elle ne me croit pas !"

Folia se cache derrière Carna et jette un coup d'œil à Razé. Carna est confuse face à la situation.
 

Razé : "Uh-huh. Je peux simplement demander la vérité au Seigneur Moldir directement."

Folia : "Quoi ? !"
 

Folia était choquée et a attrapé la chemise de Carna. Son expression était très facile à lire. Carna a finalement compris la situation après avoir regardé son visage.
 

Carna : "Razé, arrête de la taquiner."
 

Folia donnait un signal avec ses yeux pour que Carna la soutienne. Il était évident que quelque chose s'était passé entre elle et Lord Moldir en regardant sa réaction.

Razé a décidé de se comporter correctement. "Je suis désolé. Je n'ai pas pu m'en empêcher car Folia est trop mignonne. Pardonne-moi, Folia."

Elle la supplie de lui pardonner car elle ne voulait pas être sur son mauvais côté.
 

Folia : "Humph. Même si tu me regardes comme ça... Ok, je te pardonne."
 

Ses mots n'avaient pas de sens mais il semblait qu'elle lui avait pardonné. Razé et Carna se sont mis à rire joyeusement. Ils ont passé la nuit à discuter et à rire d'histoires idiotes.

Le temps passa vite. La fête de l'école était enfin arrivée.

Female soldier – CH 72 – Préparation pour le festival de l’école ( Partie 6 )

Traducteur : Pizzlfc

Razé poursuit son travail en silence. Elle prit l'un des documents empilés sur le bureau, le vérifia et le signa, puis répéta le processus des dizaines de fois.

"C'est bon. Tout est presque terminé."

De temps en temps, elle faisait une pause ou allait jeter un coup d'œil à Folia. Elle a réussi à terminer les tâches juste avant l'heure de fermeture du bâtiment de l'école.

J'ai fait ce que j'ai pu, mais...

Elle regarde les documents qu'elle a vérifiés avec un visage sombre.

Adis : "Vous les avez terminés ?"

Razé : "Je pense que oui..."

Elle répond vaguement.

Claude : "Il y a un problème ?"

Razé : "Non. C'est juste que... Si c'était Carna-sama, elle pourrait donner plus de détails. Je ne faisais que vérifier les informations de base..."

Razé a ramassé un document qui avait été vérifié par Carna. Sur le papier, Carna avait joint une note sur la façon d'améliorer le programme du festival de l'école.

Elle était trop méticuleuse, pas étonnant qu'elle ait à peine le temps de finir son travail...

Razé ne voulait pas le dire à Carna car elle savait qu'elle était très passionnée par l'organisation de ce festival scolaire. Être trop méticuleuse était sa force et aussi sa faiblesse. Mais quand elle a comparé le travail de Carna avec le sien, elle a eu l'impression d'avoir fait un travail bâclé.

C'était la première fois que le Centrior organisait un festival scolaire. S'ils expliquaient à ces élèves aristocrates que les programmes de classe n'étaient normalement que des stands de nourriture, ils ne seraient pas capables de comprendre correctement l'image. À moins qu'ils n'expliquent plus en détail, les étudiants n'auraient pas une direction claire.

Il était important pour elle et Carna de diriger le projet car elles connaissaient le concept détaillé de la fête de l'école grâce aux souvenirs de leurs vies passées. Sinon, les élèves risquaient de mal comprendre et d'engager des professionnels pour ouvrir un magasin et le festival de l'école finirait par devenir un programme où les élèves aristocrates produiraient des débouchés commerciaux. En fait, certains élèves à l'esprit d'entreprise ont soumis une telle proposition, et Carna a dû personnellement aller leur expliquer le concept correct.

La conclusion est que Carna a fait de gros efforts pour ce projet. Razé connaissait parfaitement son plan et pouvait comprendre ce qu'elle avait fait. Bien que Carna n'ait pas d'expérience professionnelle dans ce monde, elle a réussi à planifier ce projet assez bien, probablement grâce à son expérience professionnelle dans sa vie antérieure. Même s'ils étaient déjà adultes dans ce monde, ce qu'ils faisaient dépassait le cadre du travail d'un étudiant ordinaire. Razé a été impressionné par l'influence de leur vie passée sur leur vie actuelle.

Regarder ce bureau rempli de documents me rappelle mon bureau.

Elle reposa le document sur le bureau et s'étira l'épaule. À ce moment-là, Folia et les autres membres en charge des décorations sont revenus au bureau.

Razé : "Comment est la décoration ?"

Folia : "Tout se passe bien. Avro-sensei nous rejoindra demain, nous avons donc prévu de procéder à la vérification de la disposition des sculptures."

Folia a rapporté avec un visage confiant mais Razé se sentait agité quand elle a entendu le nom de leur professeur d'art.

Sheena Vik Avro... Je dois même chercher l'ennemi tout en protégeant ces élèves. Mon travail est si chargé...

Avro était un espion de Magenda qui avait infiltré l'académie depuis 15 ans. Razé a eu mal à la tête en pensant à l'obsession de Magenda d'écraser les œufs d'or depuis des lustres.

Elle n'a toujours pas réalisé que nous connaissons son identité. J'ai pris le contrôle de son itinéraire de contact et Shadow Eye a réussi à capturer ses collaborateurs. Il ne me reste plus qu'à attendre le feu vert du niveau supérieur.

Elle se souvient des incidents qui se sont produits jusqu'à présent. Elle avait prêté une attention particulière aux personnes qui avaient visité la bibliothèque depuis l'incident de l'empoisonnement. Après tout, les étrangers pouvaient également accéder à la bibliothèque de cette académie s'ils avaient une autorisation. C'était un endroit parfait pour les communications secrètes.

À l'origine, elle a senti qu'Avro était suspicieux lorsqu'elle a mentionné la phrase "l'art est une explosion". Cette phrase était célèbre dans sa vie précédente mais n'existait pas dans le monde du jeu. Après avoir fait quelques recherches, elle a découvert qu'Avro se rendait régulièrement à la bibliothèque et que c'était elle qui avait une aura meurtrière pendant la Battle Fiesta. Ils avaient réduit la cible en se basant sur toutes les preuves qu'ils avaient recueillies jusqu'à présent.

J'ai juste fait un rapport et je n'ai rien fait.

C'était très normal pour une opération secrète. Considérant que l'adversaire avait passé quinze ans dans l'ombre, Razé se sentait un peu désolé pour elle car elle avait découvert son identité en seulement deux ans.

Je ne pensais pas qu'il y avait vraiment un espion.

En tant que soldat, elle s'était mélangée aux étudiants et vivait des jours paisibles. Elle mangeait de délicieux repas tous les jours, pouvait prendre des bains tranquillement et s'amusait à discuter avec de jolies amies. Elle pensait même que cette mission n'était qu'une couverture pour son congé sabbatique. Elle s'est trop habituée à vivre dans un environnement paisible, qu'elle en a presque oublié sa mission initiale. En fait, elle était plus à l'aise si elle avait une mission à accomplir en tant que soldat.

Nous devons éliminer Avro-sensei en secret pour que les élèves ne soient pas choqués. J'espère qu'elle ne causera pas de problèmes pendant ce temps.

Quand elle s'est tournée vers Folia, elle l'a vue discuter joyeusement avec Claude et Ian. Si les parents ou les tuteurs des élèves savaient qu'ils avaient laissé le suspect en liberté pour le surveiller, ils les poursuivraient très probablement en justice. Elle avait l'impression d'être un méchant travaillant dans l'ombre.

"Très bien. Il est déjà tard. Terminons notre travail ici pour aujourd'hui."

Razé s'est levée et a prévu d'aller dîner juste après son retour au dortoir. Puis elle a regardé Ruben et a dit : "Je vais aller chercher Carna-sama."

Ruben : "Je viens avec toi."

Razé s'attendait à cette réponse et se prépara à quitter la pièce avec lui. Quand elle a ouvert la porte, elle a été surprise par un invité inattendu.

"Granoli-kun."

"Principal Harlens !"

"Puis-je vous voir pendant un moment ?"

Elle avait prévu d'aller le rencontrer plus tard et ne s'attendait pas à ce qu'il vienne directement la chercher. Elle s'est retournée pour regarder Folia.

Folia : "Ne t'inquiète pas ! Je vais aller chercher Carna-sama."

Razé : "Merci."

Elle jette un regard à Folia et Ruben, puis sort du couloir pour rejoindre Harlens.

Razé : "Je suis désolée. J'avais prévu de vous rejoindre plus tard."

Harlens : "Ce n'est pas grave. Désolé d'être venu sans prévenir. As-tu mangé ?"

Razé : "Pas encore."

Harlens a commencé à marcher dans le couloir et Razé l'a suivi de près.

Harlens : "D'accord. Nous pouvons discuter en mangeant dans mon bureau."

Puis ils se sont téléportés tous les deux.

* * *

Folia : "Je me demande pourquoi le principal Harlens est venu chercher Razé-chan."

Folia marmonnait pour elle-même en se tournant pour regarder le couloir où Razé et Harlens sont allés. Elle était juste curieuse.

Ruben : "Quand j'ai terminé ma réunion avec le Principal Harlens plus tôt, il la cherchait. Je pense que ça doit être la même chose."

"Je vois...Razé-chan a été occupé aussi. J'ai peur qu'elle ne se fatigue." Folia s'est souvenue de la fois où elle est allée rencontrer le Seigneur Moldir pendant sa pause plus tôt. Elle était frustrée car il la traitait habituellement comme une enfant. Mais étonnamment, il a changé d'attitude aujourd'hui et cela l'a rendue heureuse. "Je veux la remercier plus tard..."

Luca pouvait sentir son humeur de jeune fille amoureuse. "Je pense que tu n'as pas à t'inquiéter pour elle." Il savait que Razé soutenait son rival en amour. Plus tôt dans la journée, Folia lui avait dit : "Si je ne vais pas voir Zale-sama à 6 heures, je vais causer des problèmes à Razé-chan." C'est ainsi qu'il a su que Razé n'était pas de son côté.

Claude : "Je le pense aussi. Elle n'avait pas l'air d'être fatiguée."

Claude lâcha un rire sec en se rappelant comment Razé avait remplis les documents efficacement tout à l'heure.

Ian, qui marchait à côté de lui, mit ses mains derrière la tête et dit : "Maintenant que tu en parles, je me souviens que mon grand-père disait que la femme est forte, donc son partenaire doit être un homme à qui elle peut montrer sa faiblesse."

Ses remarques désinvoltes ont résonné dans le couloir.

Female soldier – CH 71 – Préparation pour le festival de l’école ( Partie 5 )

Traducteur : Pizzlfc

Hmm. J'ai dû être ennuyeuse tout à l'heure...

Razé a quitté la pièce pour aller faire un tour et se rafraîchir mais elle ne savait pas où aller. Elle réfléchit à ses paroles et à ses actions de tout à l'heure tout en marchant sans but vers les toilettes. Puis elle est tombée sur Ruben qui avait terminé sa réunion avec Harlens.

Ruben : "Granoli."

Razé : "Votre Altesse."

Ruben : "Le principal Harlens veut que tu ailles le rencontrer quand tu auras du temps libre."

Razé : "Ok, je comprends. ...Uhm. Comment va Carna-sama ?"

Ruben avait l'air sombre en répondant : "Selon Ferir-sensei, c'était une extrême fatigue due au manque de sommeil."

Razé a posé une main sur son menton. "Le manque de sommeil..."

Ruben : "Carna est logée dans une chambre individuelle. Elle a dû travailler toute la nuit."

Razé : "Je suis désolé. Si seulement je l'avais réalisé plus tôt..."

Ruben : "Ce n'est pas ta faute. Je ne l'ai pas remarqué non plus."

Après avoir réfléchi un moment, Ruben la regarda d'un air résolu.

Ruben : "Granoli."

Razé : "Oui ?"

Ruben : "Peux-tu rester avec Carna pendant quelques jours et t'assurer qu'elle dort la nuit ? Je vais informer la direction du dortoir."

Pour être honnête, ce n'était pas une bonne idée que Razé reste avec Carna, car il lui était plus difficile d'agir la nuit. Cependant, il était de son devoir de protéger les élèves, y compris Carna. Elle a décidé d'accepter l'arrangement.

Razé : "D'accord. Laisse-la rester avec Folia et moi dans notre chambre. Elle peut utiliser mon lit. Qu'en pensez-vous ?"

Ruben : "D'accord. Je vais demander à la direction de vous préparer un lit supplémentaire."

Razé : "Je peux dormir n'importe où, alors ne t'inquiète pas. Même s'ils ne peuvent pas préparer le lit supplémentaire tout de suite, une couverture suffira."

Ruben : "... Je suis désolé. Et merci pour votre aide."

Razé : "C'est bon. Je pense que ce sera amusant - comme une soirée pyjama."

Elle savait qu'il resterait avec Carna s'il le pouvait. Elle a eu un rire sec.

Ruben : "... Je vais aller au dortoir maintenant."

Razé : "Ok."

Elle regarda Ruben se tourner et partir.

Razé : "Très bien alors. J'ai fait une promesse sans consulter Folia. Je devrais aller jeter un coup d’œil d'abord."

Elle a utilisé la téléportation et est allée sur le toit du bâtiment de l'école. Elle regarda autour d'elle et trouva rapidement Folia en train de préparer la décoration à mettre en place à la porte de l'école à l'extérieur.

Razé : "Folia～"

Folia : "Razé-chan. Tu me cherches ?"

Razé a vu le visage de Folia maculé de peintures. "Tu as de la peinture sur ton visage." Elle a souri et a montré sa joue.

"Eee- Vraiment ?" Folia s'exclame en levant la main pour s'essuyer la joue.

Razé a remarqué que la main de Folia était aussi maculée de peinture, alors elle l'a immédiatement attrapée. "Ne bouge pas."

Luca, qui travaillait à proximité, s'est approché d'elles. "Qu'est-ce que vous faites... ?"

Après avoir vu le visage de Folia et la main que Razé tenait, il a immédiatement compris la situation. Il a laissé échapper un soupir et a créé une petite boule d'eau en utilisant la magie et a nettoyé le visage et la main de Folia.

Il est bon dans la magie de précision...

Razé pensait que Luca était en effet le meilleur d'entre eux pour manipuler la magie. Créer une boule d'eau était relativement facile, mais l'utiliser pour enlever doucement la saleté de la peau de quelqu'un était une tâche ardue. Elle pensait que les génies étaient impressionnants. Mais elle ne réalisait pas qu'elle pouvait elle-même manipuler la magie de mouvement d'une manière que les autres ne pouvaient pas.

Luca : "Ok, tu es propre maintenant."

Folia : "Merci, Luca-kun."

Luca : "... Ce n'est rien."

Luca a détourné son regard, incapable de regarder directement le sourire de l'ange. Razé sentait que sa réaction était trop facile à lire, mais elle savait que Folia n'était toujours pas au courant de son sentiment. Cela la faisait se sentir un peu désolée pour Luca.

Luca remarqua qu'elle le fixait et essaya de changer de sujet. "Granoli, pourquoi es-tu là ?"

Razé : "Oh, j'ai oublié. Folia, Carna-sama va rester dans notre chambre pendant quelques jours. Tu es d'accord ?"

Folia : "Oui. Bien sûr."

Razé : "Super. Carna-sama s'est effondrée parce qu'elle n'avait pas bien dormi. Donc, le Prince Ruben m'a demandé de m'occuper d'elle et je lui ai déjà promis."

Elle savait que Folia ne rejetterait pas la demande. Mais elle se sentait quand même mal de ne pas avoir demandé sa permission avant. Elle aurait pu prendre la décision elle-même mais elle préférait être honnête avec son ange.

Folia : "C'est bon. Mais je m'endors toujours tôt. Je ne suis pas sûre de pouvoir être utile."

Comme Razé s'y attendait, Folia ne s'est pas mise en colère. Au contraire, elle s'inquiétait sérieusement de la situation. Razé ne peut s'empêcher de rire de sa réaction.

Razé : "Haha. Je pense que Carna-sama aura envie de dormir si elle te voit dormir profondément."

Folia : "Razé-chan, c'est un éloge ?"

Elle ne voulait pas se moquer d'elle, mais Folia gonflait ses joues.

Folia : "Je suis déjà une adulte. Je peux me coucher tard."

En regardant sa réaction, Razé pouvait deviner que quelque chose n'allait pas.

Est-ce que quelque chose s'est passé avec le Seigneur Moldir... ?

Razé pensait qu'ils s'étaient disputés parce que le Seigneur Moldir traitait Folia comme une enfant. Mais la réaction de Folia disant qu'elle pouvait se coucher tard semblait enfantine.

Razé décide de la réconforter. "Tu n'es pas obligée de te coucher tard. Qu'est-ce que je suis censé faire si tu tombes malade toi aussi ? Tu es plus mignonne quand tu souris joyeusement."

Folia écarquille les yeux de surprise tandis que Luca fronce les sourcils.

Luca : "Folia. On ne peut pas faire confiance à ce genre de personnes qui disent facilement des mots doux aux autres. Tu devrais être prudente."

Folia : "Huh ?"

Luca a poussé l'épaule de Razé pour l'éloigner de Folia.

"Juste parce que tu n'as pas osé le dire, tu ne peux pas..." Razé n'a pas pu finir ses mots car Luca lui avait pincé les joues.

"Tu disais ?" Luca semblait en colère. Ses beaux yeux étaient grands ouverts et fixaient Razé. Ses joues lui faisaient mal parce qu'il ne retenait pas du tout sa force.

Oups. C'est mauvais. Elle se rendit compte qu'elle l'avait mis en colère. Elle sentait qu'elle avait fait une erreur parce qu'ils étaient devenus proches depuis la Battle Fiesta quelques semaines plus tôt.

"Nah- nahsheeng-" Razé ne pouvait pas parler correctement alors elle a désespérément envoyé le message avec ses yeux.

"Luca-kun ?" Folia ne pouvait pas voir ce qui se passait car elle était cachée dans le dos de Luca, mais elle pouvait entendre la voix étrange de Razé. Luca a finalement relâché sa main après avoir entendu Folia appeler son nom.

Razé : "Ça fait mal..."

Luca : "Parce que je ne me suis pas retenu."

Razé : "...Désolé."

Elle a entendu l'avertissement, alors elle a décidé de les laisser seuls.

Razé : "Très bien. Je retourne au bureau. Folia, fais attention à ne pas te surmener."

Folia : "Ok. Toi aussi, Razé-chan."

* * *

Razé est retourné au bureau. "Je suis de retour..." Quand elle a franchi la porte, les deux gars la regardaient fixement. Elle a été décontenancée puis s'est souvenue qu'elle était partie plus tôt pour se rafraîchir.

Razé : "Claude-kun, tu es réveillé ? Ça va. Tu as bien dormi ?"

Claude : "Oui. Merci pour la couverture et les autres trucs. ...Hmm, qu'est-ce qui t'est arrivé ?"

Razé penche la tête, perplexe devant sa question.

Claude : "Tes joues sont un peu rouges."

"Hein ? !" Il semblait que ses joues étaient rougies après avoir été pincées par Luca plus tôt. "Il a pincé très fort. Je dois faire attention la prochaine fois." Razé soupira et se rappela qu'il ne fallait pas se moquer des gars qui avaient un amour non réciproque.

Adis est stupéfait par sa réaction et se lève. Il s'approcha d'elle et toucha légèrement sa joue. "Qui t'a fait ça ?"

"Ce n'est rien. J'ai dit quelque chose qui a offensé Luca-sama." Il la touchait naturellement comme si cela ne signifiait rien, alors Razé s'est contentée de lui répondre normalement.

Son expression a changé quand il a entendu sa réponse. "Luca ? On ne peut rien y faire alors."

"Quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire ? !" Elle était un peu irritée par sa réaction, mais le regard doux qu'il avait montré plus tôt l'avait impressionnée.

Maintenant je sais ce que Luca-sama veut dire... La personne en face d'elle était une de ces personnes qui pouvait dire des mots doux facilement. Elle n'a pas pu s'empêcher de pousser un soupir.

* * *

Carna dormait sur un lit séparé par des rideaux.

Elle a fait un long, long rêve. Quelque chose de noir l'avalait progressivement de sous ses pieds. C'était un rêve terrifiant. Elle ne savait pas depuis quand elle avait commencé à faire ces cauchemars. Même si elle ne pleurait pas en se réveillant, il se peut qu'elle ait simplement oublié qu'elle avait fait un cauchemar.

Elle se demandait pourquoi elle avait fait un tel rêve. La seule raison à laquelle elle a pu penser était qu'elle était une entité étrangère qui n'appartenait pas à ce monde. Elle sentait que sa vie était en jeu. Elle pouvait mourir.

Non. C'est faux... Elle sentait que son corps tombait dans le marais des ténèbres. Mais elle savait que ce dont elle avait le plus peur était quelque chose de différent.

Elle pourrait tuer quelqu'un. Et si c'était quelqu'un qu'elle aimait... Elle avait peur.

Elle n'a pas vraiment pensé à la mort. Comme dans sa vie précédente, elle n'y pensait que juste avant de mourir. Même maintenant, elle pensait que ce serait bien pour elle de continuer à vivre sa vie et de suivre le courant.

Mais, et si... Elle se demandait ce qui se passerait si elle se transformait vraiment en cet horrible monstre lorsque l'hiver arriverait. Et finissait par blesser l'homme qu'elle aimait.

Rien qu'en l'imaginant, elle se sentait bouleversée comme si son existence était quelque chose d'impardonnable.

「Vilaine. Le réceptacle de l’horrible monstre . Une princesse tragique qui a été élevée dans une cage à oiseaux comme quelque chose de précieux.」

Elle pouvait entendre une voix.

「Pourquoi veux-tu être la seule à avoir une fin heureuse ? 」

Cette voix triste d'une femme remplie de colère... Elle avait en quelque sorte l'impression de l'avoir déjà entendue quelque part.

Female soldier – CH 70 – Préparation pour le festival de l’école ( Partie 4 )

Traducteur : Pizzlfc

"Uwaa !"

"Huh ?!"

"Hé, cette fille n'était-elle pas dans le hall principal à l'instant ?"

"Je l'ai vue dans le bureau du professeur."

"Je l'ai vue dans la classe de 3ème année C."
 

Les élèves étaient confus après avoir vu Razé partout alors qu'elle continuait à utiliser la téléportation pour faire ses tâches.

L'activation de la pierre magique requiert de la matière grise. Quand quelqu'un utilisait la magie en faisant un travail peu familier, il pouvait tomber malade à cause de la charge sur son cerveau.

Cependant, parmi les quelques membres d'élite du comité directeur, l'un d'entre eux était un soldat qui avait suivi un entraînement rigoureux et était devenu un membre de Shadow’s Eye. Inutile de dire qu'il s'agissait de Razé. Elle avait une endurance incomparable à celle des autres élèves.
 

Razé : "Hugan-sensei, j'ai confirmé le système d'éclairage et de son. Nous pourrons installer le nouvel équipement demain."

Hugan : "Granoli, tu as un jumeau ?"

Razé : "D'où ça vient ?"
 

Elle était perplexe quant à la raison pour laquelle il plaisantait soudainement avec elle alors qu'elle travaillait assidûment.
 

Hugan : "Non... Je veux dire, tu ne faisais pas autre chose à l'instant ?"

Razé : "Oui, mais j'ai déjà terminé ce travail."
 

Elle a passé un formulaire de demande d'équipement à Hugan.
 

"Si tu utilises continuellement la téléportation, ne vas-tu pas finir par avoir un accident ?". Hugan prit le document de Razé et continua : "Normalement, lorsque vous vous téléportez dans un endroit inconnu, ne risquez-vous pas de heurter quelqu'un ou quelque chose pendant l'atterrissage ?"

Razé l'a écouté avec un visage vide. "Si je suis sur le point de tomber sur quelqu'un ou quelque chose, je peux simplement me téléporter un peu plus loin."

Hugan n'arrivait pas à trouver ses mots. Au bout d'un moment, il a demandé : "Tu dis ça sérieusement ?"

Razé : "Oui."
 

En d'autres termes, au moment où elle est arrivée à l'endroit où elle s'est téléportée, elle a saisi la situation en une seconde et s'est déplacée vers un endroit sûr. Il était difficile de croire que quelqu'un pouvait faire un tel tour en un clin d'œil. Mais jusqu'à présent, aucun élève ne s'était plaint d'elle et aucun accident n'avait été signalé. Il a décidé de ne pas y réfléchir davantage et de laisser tomber l'affaire.

Hugan : "... Je vois. Comme prévu de la part d'un étudiant boursier. Soyez prudent et faites de votre mieux."

Razé : "Bien sûr que je le ferai !"
 

Bien sûr qu'elle serait très prudente. Causer des blessures aux enfants de l'aristocratie ? Rien que d'y penser, j'en ai des frissons.

C'était son devoir de protéger ces élèves. Il était hors de question de leur faire du mal.
 

* * *

Razé : "Je suis de retour."

Adis : "Bon retour."
 

Adis lui a répondu mécaniquement tout en se concentrant sur son travail. Il ne s'est même pas retourné pour la regarder.

Cela fait un moment que quelqu'un ne m'a pas dit 'bienvenue'.

Il était rare qu'elle entende cette salutation et cela l'a rendue stupéfaite pendant un moment. C'était normal que Folia le lui dise. Elle ne s'attendait pas à entendre cette salutation de la part d'Adis. Peut-être que pour lui c'était une chose insignifiante, mais c'était un mot précieux pour quelqu'un sans famille comme elle.

 

Adis a remarqué que Razé était immobile, sans bouger. "Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu es dans les vapes ?"

Elle a immédiatement secoué la tête. "Rien. Je vais bien."
 

Elle jeta un coup d'œil sur le côté et vit Claude qui dormait profondément. Elle regarde l'horloge murale. Cela fait seulement 30 minutes.
 

Elle a tiré une chaise et s'est assise au bureau de Carna. "Les tâches à l'extérieur ont déjà été terminées. Il ne reste plus que ces documents."

"Comment avez-vous réussi à éliminer autant de tâches en moins de 30 minutes ?" Adis a regardé les documents en face de lui et a poussé un soupir.

"Je peux le faire rapidement car je n'ai pas besoin de temps de déplacement", répondit Razé en prenant l'un des documents de la pile.

"... Vous êtes une personne si mystérieuse," dit Adis tranquillement.

"Vraiment ? Je pense que je suis une étudiante boursière ordinaire." Contrairement à Folia, Razé pouvait répondre calmement quand elle avait failli se faire prendre.

Adis : "Tout d'abord, vous ne pouvez pas appeler une roturière qui devient une étudiante boursière ordinaire. Deuxièmement, vous avez dit que vous êtes un aventurier, mais il n'y a aucune rumeur sur une personne hautement qualifiée en magie de mouvement qui correspond à votre personnage. Et la chose la plus suspecte est que vous connaissez Sesemann-sama."

Razé : "Haa～..."
 

Elle a tiré un visage aigre quand il lui a rappelé ce qui s'était passé à Beham. Sesemann était le seul qui n'avait jamais été d'accord avec le plan de la laisser infiltrer l'académie. À l'époque, il avait essayé, à moitié en plaisantant, de révéler l'identité de Razé. Razé était sûre qu'il voulait toujours qu'elle retourne immédiatement à l'armée.

Cette personne me favorise toujours.

Sesemann jugeait toujours les gens sur leurs performances. Qu'elle soit une fille ou un jeune garçon, il la traitait toujours en fonction de ses capacités. Lorsque les autres la méprisaient et qu'elle était incapable de faire son travail correctement, il était le premier à la soutenir. Elle avait une dette envers lui et n'a jamais détesté Sesemann. Étonnamment, il écoutait aussi ses demandes égoïstes, alors pour Razé, il était comme le grand-père strict qu'elle n'avait jamais eu.

Adis : "Cette personne est le général de l'armée impériale de Shian. Dire que vous êtes son ami n'a aucun sens. Quel genre de travail faites-vous qui vous oblige à interagir avec Sesemann-sama ?"
 

Ses mots ont touché une corde sensible. Et pour une raison quelconque, cela l'a tranquillisée.

Razé : "Je vivais dans un orphelinat qu'il soutenait. C'est comme ça que j'ai eu mon travail."
 

C'était une histoire impromptue qu'elle venait d'inventer, mais les militaires pourraient ajuster son faux profil en conséquence. Elle était heureuse que l'académie soit un internat complet. Il ne serait pas facile pour les autres de vérifier ses informations.

Adis continue de tamponner les documents tout en réfléchissant à quelque chose. Pendant un moment, il n'y a eu que le bruit de riffs et de stylos griffonnant sur des papiers à l'intérieur de la pièce. Razé regarde les documents, faisant semblant de ne pas remarquer l'atmosphère légèrement gênante.
 

Adis : "Vous..."
 

Razé a levé la tête pour le regarder car elle sentait qu'il était rare qu'il parle de manière hésitante.
 

Adis : "Il a dit que vous êtes une coursière. Serait-ce possible... Ils t'ont fait transporter des choses dangereuses ?"

Ses yeux argentés la fixaient avec sérieux. Pendant un moment, elle a oublié de respirer.
 

"De toute façon, tu n'es pas obligée de me le dire. Mais si tu es consciente que tu fais un travail dangereux, alors tu devrais démissionner", dit Adis d'une voix calme.
 

L'expression de Razé devient progressivement triste.

Je devrais démissionner si c'est un travail dangereux... ?

Razé était un soldat. Elle ne faisait pas le travail comme il l'avait imaginé ; transporter des choses pour une faveur ou pour un contrat douteux. Contrairement aux Chevaliers, les militaires n'avaient pas d'interaction avec les civils. Elle a supposé qu'il ne saurait pas quel genre de travail elle faisait, et qu'il ne s'y intéresserait même pas. Les chevaliers faisaient un travail glamour, tandis que le soldat faisait un travail dans l'ombre. Ils prenaient le travail sale. Ce n'était pas nouveau. Mais quand même, Razé était fier de son travail. Et de ses camarades aussi.

Ses mots ont vraiment touché une corde sensible.

Il lui a dit de quitter un travail dangereux, mais elle mettait sa vie en danger pour protéger le peuple. Elle se sentait triste quand quelqu'un lui disait nonchalamment de démissionner. Même s'il n'était pas au courant de la vérité, elle se sentait quand même bouleversée.
 

Elle a forcé un rire sec. "Haha. Tu t'inquiètes pour moi ? Je vais bien. Pensez-vous que Sesemann-sama me laissera faire un travail dangereux ?"

Elle fit semblant d'être normale. Elle ne voulait pas l'entendre critiquer son travail. "Je veux dire, oui le travail est un peu difficile, mais je ne le déteste pas. Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi."

Il était assez clair qu'elle ne voulait plus parler de son travail. "Je vais sortir prendre l'air."
 

Elle n'arrivait pas à se calmer, alors elle a décidé de s'enfuir avant de faire quelque chose qu'elle regretterait plus tard.
 

* * *

La porte a claqué après son départ.
 

Claude : "Adis. Tu ne devrais pas lui dire ces mots."

Adis : "Tu es réveillé ?"

Claude : "Oui. Désolé, je viens de me réveiller."
 

Adis laisse échapper un soupir alors que Claude se réveille du canapé.
 

Adis : "Je ne pensais pas avoir dit quelque chose de mal."

Claude a baissé les yeux. Il a regardé le gant qu'il portait et a demandé : "Alors, penses-tu pouvoir me dire ces mots ?"
 

Adis est resté sans voix. Il savait très bien que Claude était un assassin de la famille royale. Lui dire de quitter son travail revenait à nier ses efforts pour se tacher les mains de sang afin de protéger Ruben. Il n'y avait aucun moyen pour Adis de le dire.
 

Claude : "Tu ne devrais pas dire aux autres de quitter leur emploi sur la base d'une simple conjecture. S'il te plaît, ne mentionne plus jamais cette affaire à Razé-san. En tant que personne travaillant dans l'ombre, je sais ce que l'on ressent quand les autres essaient de mettre le nez dans mes affaires personnelles ou de s'en mêler."
 

Adis a serré la mâchoire quand il a réalisé que les mots qu'il pensait être un bon conseil pouvaient avoir blessé Razé. C'était une remarque imprudente. Si Claude ne lui avait pas expliqué, il n'aurait pas remarqué qu'elle avait quitté la pièce parce qu'il la mettait mal à l'aise. Si c'était une dame aristocrate, il aurait été plus prudent.

Adis a serré son stylo avec frustration.

Female soldier – CH 69 – Préparation pour le festival de l’école ( Partie 3 )

Traducteur : Pizzlfc

C'était la première fois que l'académie organisait un festival scolaire et celui-ci était basé sur le souvenir des vies antérieures de Razé et Carna. Lorsque la date s'est rapprochée, ils ont commencé à trouver des problèmes ici et là, rendant le comité d’organisation beaucoup plus occupé qu'il ne l'était déjà.

"Granoli."

"Oui."

Razé marchait dans le couloir quand elle a été arrêtée par Hugan.

Hugan : "L'équipement d'éclairage pour la répétition ne fonctionne pas."

Razé : "Quoi ? ! Je vais aller le vérifier tout de suite."

Il semblait que l'équipement installé sur la scène était en panne. L'achat de matériel scolaire était une tâche administrative, alors Razé s'est personnellement rendue à la salle. Après avoir confirmé la situation, elle a découvert que l'équipement ne pouvait plus être utilisé. Elle a dû préparer une nouvelle commande, alors elle est retournée au bureau du comité. Mais en chemin, elle a été arrêtée à nouveau.

"Granoli-san. J'ai préparé le guide du manuel du réfectoire pour les visiteurs. Pouvez-vous y jeter un coup d'oeil ?"

"Bien sûr. Merci."

Juste après que Razé ait pris les documents, une autre personne est arrivée.

"Oh, bon timing ! Granoli-kun. L'équipement que la classe C de 3ème année va utiliser chevauche celui la classe B de 1ère année."

"Huh ?"

"Je vais chercher un remplaçant, donc pouvez-vous aller expliquer à leurs représentants ?"

"... Je suis désolé, Zone-sensei. Merci pour votre aide."

"Ne vous inquiétez pas. C'est normal de faire des erreurs. Courage."

"Oui."

Juste comme ça, ses travaux s'accumulaient et elle avait vraiment besoin de toute l'aide qu'elle pouvait obtenir. En tant que présidente du comité de pilotage, Carna était également submergée de documents qui nécessitaient sa confirmation. Quant à Folia, elle était chargée de gérer toutes les décorations en faisant appel à son sens de l'esthétique.

Même si ce monde est magique, la quantité de travail que chaque personne doit accomplir est trop importante...

Par rapport à sa vie précédente, la quantité de travail que chacun doit faire a plus que doublé. Razé continue de s'affairer tout en se demandant s'ils n'ont pas fait une erreur en confiant tout le travail administratif au comité directeur. À ce moment-là, Folia est venue la voir avec une nouvelle.

Folia : "Razé-chan ! Carna-sama s'est effondrée !"

Razé : "Quoi…"

Razé venait de quitter le bureau du professeur quand Folia est venue la trouver. Elle tenait une liasse de documents avec des yeux écarquillés.

Folia : "Elle m'a dit qu'elle allait aux toilettes mais elle n'est pas revenue. Puis j'ai découvert qu'elle s'était effondrée dans le couloir. Elle est à l'infirmerie maintenant."

Razé : "Et le Prince Ruben ?"

Folia : "Je pense qu'il est en route pour l'infirmerie maintenant."

Razé : "... Ok…"

Razé murmura avec une expression sombre et sérieuse comme jamais auparavant.

J'étais trop optimiste... J'avais aussi dit à Claude qu'ils devaient faire une pause de temps en temps. Je n'ai même pas remarqué que la déesse s'était surmenée...

Chaque personne avait sa propre capacité. En d'autres termes, il y avait une différence dans la quantité de travail que chaque personne pouvait accomplir dans le même temps. Et chaque personne avait une limite différente de force physique.

Razé était habituée à accomplir son devoir sans beaucoup de temps de repos sur le champ de bataille. Elle était incapable d'estimer avec précision la limite d'une dame comme Carna avec sa propre force physique et mentale.

Dans l'armée, gérer la condition physique de ses subordonnés était une question de vie ou de mort. Elle regrette profondément d'avoir commis une erreur aussi fondamentale. Elle est choquée par la tournure des événements.

Razé : "Laissons Carna-sama se reposer. Je vais couvrir ses tâches. Folia, assure-toi de rentrer à 6 heures aujourd'hui et d'aller rencontrer Lord Moldir."

Folia : "Huh ?!"

Folia était déconcertée mais Razé était sérieux.

Razé : "Promets-moi. Si tu ne peux pas tenir ta promesse, je te téléporte de force."

Folia : "Ok."

Folia voulait en dire plus mais en était incapable. Razé a ignoré sa réaction et a réfléchi à sa prochaine étape. Il restait une semaine avant le festival de l'école. Tous les membres du comité directeur, y compris Carna, étaient déjà fatigués. C'est un moment crucial. Cependant, il était indigne de se fatiguer avec la préparation s'ils finissaient par ne pas pouvoir profiter du festival.

Très bien. Il est temps pour moi de faire quelque chose.

Seul Razé conservait la même efficacité de travail que d'habitude. Même Ian, qui était fier de sa force physique, somnolait en faisant des tâches répétitives.

J'ai d'abord pensé que je ne devrais pas prendre leurs tâches parce que je ne veux pas les empêcher de profiter de leur jeunesse.

Si elle était sérieuse, elle pourrait même diriger l'opération toute seule car elle pourrait se débarrasser de tous les problèmes plus efficacement si elle contrôlait chaque mouvement et communication. Et elle était un peu affligée de pouvoir se permettre de faire son travail tranquillement, alors que ses amis essayaient désespérément de se débarrasser de leur travail.

Razé : "Très bien. Je vais rattraper le retard avant le retour de Carna-sama."

Folia : "Huh ?"

Et c'est ainsi que la rumeur du clonage de Razé Granoli a commencé.

* * *

Razé avait décidé de reprendre le travail de Carna. Elle s'est débarrassée de ses propres tâches et est retournée à leur bureau.

Razé : "Claude-kun, ça va ?"

Claude : "... Comment suis-je censé répondre à cela ?"

Son teint était assez mauvais, probablement à cause de la fatigue et de l'anxiété. Et la chaise de Carna avait l'air solitaire sans son propriétaire. En diagonale, sur le côté, le bureau de Claude était en désordre, rempli de documents. Cela ne ressemblait pas à son attitude bien organisée. Il semblait fatigué et il avait des cernes cachés derrière ses fausses lunettes.

Razé : "Rien... Je suis juste heureux de voir que tu est en sécurité."

Razé a parlé à moitié en plaisantant. Tout comme elle s'en voulait de ne pas avoir remarqué l'état physique de Carna, Claude en était affligé aussi.

Il avait travaillé à ses côtés. De plus, elle était une personne importante pour son maître. Sans aucun doute, cette affaire avait causé des dommages considérables à Claude.

Razé : "Est-ce que le Prince Ruben t'a dit quelque chose ?"

Claude : "... Rien. Il m'a juste dit de ne pas me surmener. Il a une réunion avec le Principal Harlens au nom de Carna-sama pour discuter de la réception de l'invité VIP."

Razé : "Je vois."

Le prince Ruben est un personnage principal masculin typique qui devient très sensible quand il s'agit de Carna-sama. Je suis heureux que Claude-kun aille bien.

Razé se sentait soulagée. Elle avait l'impression que la personnalité de Ruben correspondait davantage à son véritable instinct qu'à une témérité due à l'immaturité. Pour être honnête, elle était rebutée par sa forte nature possessive. Mais ils semblaient bien s'équilibrer car sa déesse avait une estime de soi anormalement basse.

Quelques instants plus tard, Adis est entré par la porte. Il regarda Razé d'un air dubitatif. "Étudiante boursière, où étais-tu passé ? Je te cherchais."

Il devait être en train de couvrir les tâches de Carna.

Razé : "Je suis désolé d'être en retard. J'ai finis mes tâches, donc maintenant je vais pouvoir aider aux travaux de Carna."

Il est 4 heures du soir. Il y avait beaucoup de travaux qui les attendaient. Mais avant cela, elle devait faire quelque chose.

Razé : "Tous les deux, faisons une petite pause. Vous avez l'air fatigué. Je vais faire du thé."

Adis et Claude : "Hein ?"

Razé : "Qu'est-ce qui ne va pas ?"

Elle ne comprenait pas leur réaction.

Claude : "Hmm. Ce n'est pas le bon moment pour boire du thé tranquillement. D'ailleurs, je ne m'attendais pas à entendre ces mots de ta part."

Razé sentait qu'il avait un bon point. Normalement, c'était soit Carna, Folia ou Claude qui préparait le thé. Elle aidait surtout à nettoyer le bureau et à ranger la pièce. Sa priorité était son ange et sa déesse, il était donc rare qu'elle s'occupe personnellement des autres membres.

Razé : "Je peux aussi faire du thé. Je vis seule depuis un certain temps, alors je sais aussi cuisiner."

Elle explique avec un regard mécontent.

Razé : "Assez parlé de moi. J'ai déjà dit à Folia, Luca-sama et Ian-kun de faire une pause. Vous devriez tous les deux faire de même."

Razé se dirigea vers la kitchenette située dans le coin de la pièce. Il y avait des pots, des tasses, des feuilles de thé et quelques snacks sur le bureau. Ils pouvaient faire du thé en utilisant la magie. Pour aujourd'hui, elle a spécialement apporté les feuilles de thé de sa chambre.

J'ai encore quelques snacks donnés par Hugh-senpai. Je devrais en partager avec eux.

Elle a téléporté le sac de chocolat que Hugh lui a donné de sa chambre. Puis elle a versé le thé dans les tasses. Après avoir préparé les boissons et les collations, elle a tiré une table basse sur le côté.

Razé : "Voici votre thé. Ces chocolats sont des cadeaux."

Adis et Claude ont arrêté leur travail et se sont approchés d'elle.

Claude : "Merci. Je dois être très fatiguée. Je crois que j'ai des hallucinations."

Adis : "Un cadeau ? Cette marque vient de ce fameux hôtel. Qui vous l'a donnée ?"

Tous deux se sont assis sur le canapé que Claude a ramené de quelque part. Razé s'est assis juste à côté de Claude.

Razé : "Tu n'as pas d'hallucinations. Si vous vous rendez compte que vous êtes fatigué, alors reposez-vous. Et ce chocolat vient de mon admirateur Hugh München-senpai. Si vous le voyez plus tard, veuillez lui dire merci. "

Adis : "München ? Oh, l'héritier de l'association des commerçants. Il vous a appâté avec des aliments."

Razé : "Ce sont des cadeaux."

Elle a ignoré le regard dubitatif qu'il lui a lancé et a mangé le chocolat. "C'est délicieux." Comme prévu de la part d'une marque célèbre. C'était si délicieux que ses papilles gustatives dansaient.

Claude : "Tu aimes vraiment les sucreries."

Il sourit en voyant Razé manger joyeusement. Adis avait un air mécontent en ramassant sa tasse.

Après un moment, Razé a commencé à discuter des tâches en cours.

Razé : "Pour les tâches de Carna-sama, laissez-moi faire. Je suis son assistante."

Adis : "D'accord. Vous n'avez pas besoin d'aide ?"

Razé : "Hmm. Je vous ferai savoir s'il y en a besoin."

Elle lui fait un signe de tête. Puis, elle se tourna vers Claude et s'apprêtait à l'appeler par son nom quand il tomba inconscient. Adis sursaute, surpris, mais Razé pose un doigt sur ses lèvres et lui demande de se taire. Claude dormait sur son épaule.

Razé : "Il a l'air si fatigué. Adis-sama, peux-tu l'aider un peu ? Laisse-le dormir."

En la regardant parler calmement, il soupira et répondit "... D'accord".

Razé : "Merci. En fait, je veux qu'il dorme sur un lit, mais..."

Carna dormait à l'infirmerie. Claude ne pourra pas se reposer s'il y va aussi. Razé a utilisé sa magie et l'a allongé sur le canapé.

Razé : "Hmm. Je devrais lui enlever ses lunettes."

Il a un très beau visage. Comme on pouvait s'y attendre de la part d'un personnage d'un jeu otome.

Elle a téléporté un oreiller et une couverture pour lui. Puis elle lui a mis un masque pour les yeux comme service supplémentaire pour compléter l'ensemble de sommeil. "Laissez-nous faire le reste. Passez un bon sommeil."

Elle s'est levée et s'est tournée vers Adis. "Très bien, alors. Faisons de notre mieux, Adis-sama."

Il a fallu un moment avant qu'il ne réponde "... Oui."

Razé le regarda avec perplexité.

Oh non ! Il est malade lui aussi ? Ce comité directeur est-il une société noire [1] ? ! Est-ce que ça va être une autre histoire intitulée 'Le festival de l'école dans l'isekai est comme une société noire, j'ai fini par mourir et me réincarner' ? Une histoire aussi nulle ne sera pas populaire. Oups, je m'égare.

Elle a tendu la main et a touché son front. Puis elle a mesuré son pouls sur son cou.

Adis : " ?!"

Razé : "Température normale. Pouls normal."

Adis est resté sans voix.

Razé : "Tu ne te sens pas bien ? Tu t'es surmené ?"

Adis a écarquillé les yeux tandis qu'elle le regardait avec un visage sérieux.

Adis : "Je- je vais bien."

Il a attrapé son poignet et l'a éloigné de son cou.

Razé : "Ok. C'est bon alors. Oh, désolé. Je t'ai touché sans permission. J'ai pensé que tu avais de la fièvre à cause de ta réaction."

Elle essaie d'avoir l'air nonchalant tout en criant intérieurement : "Il est en colère parce que j'ai touché son cou ? ! Son visage est devenu pâle. "Je suis tellement désolé. Est-ce que je t'ai offensé ? Je ne toucherai plus ton cou !"

Adis eut l'air de comprendre quelque chose et son expression se détendit. "... Oublie ça. Pouvons-nous commencer notre travail maintenant ?"

Razé hocha vigoureusement la tête. "Oui ! Je vais finir le travail dès que possible." Elle ne voulait pas l'offenser davantage. C'était le fils de son supérieur.

Et c'est mauvais s'il se plaint à sa mère aussi ! !

Razé imaginait ce qui se passerait s'il se plaignait qu'un roturier avait essayé de l'étrangler. Comparé au manque de main d'œuvre dans le comité directeur, elle était plus inquiète des conséquences de son manque de considération.

[1] – Societé noire : Une entreprise qui ne respecte pas le droits du travail et exploite ses travailleurs. Notamment présent au Japon/Corée.