J'ai été pris dans une invocation de héros mais le monde est en paix

Female soldier – CH 83 – Festival de l’école ( Partie 7 )

Traducteur : Pizzlfc

Elle atterrit sur le sol où la bête étrange était soudainement apparue.

Les chevaliers et les professeurs avaient conduit tous les élèves et les visiteurs dans la salle où ils gardaient la machine de téléportation.

"Une bête étrange... Quand Carna-sama a dit montre, j’ai pensé cela. Il s'avère que j'avais raison depuis le début."

Razé se tenait debout sur le sol en regardant cette chose qui avait perdu sa forme originale. Chaque fois que Carna avait parlé de la fin tragique, Razé s'était demandé quelle était la cause de cet événement. Carna était une humaine, pas une bête, mais elle disait qu'elle se transformerait en monstre. Razé ne pouvait penser qu'à une seule raison en se basant sur ces indices.

"Une mutation démoniaque causée par l'absorption d'une quantité excessive de bactéries démoniaques mutantes..."

Razé a frotté la blessure noire sur son côté par-dessus ses vêtements sans réfléchir. Elle avait écrit une thèse quand elle était à l'université militaire. Le contenu était très apprécié au sein de la communauté militaire, mais était gardé secret pour le public. La raison était de protéger le personnel militaire qui effectuait des missions à Baruda.

Dans sa thèse, Razé avait abordé les effets des bactéries démoniaques sur le corps humain. D'après ses observations, les militaires ayant des plaies noires avaient des capacités physiques supérieures. Lorsque cela dépassait un certain pourcentage, ils se rapprochaient d'un monstre.

De plus, lorsque les militaires utilisaient la pierre magique obtenue à partir des monstres qui les avaient affectés, ils avaient un taux de compatibilité considérablement amélioré et pouvaient tirer la puissance de la pierre magique plusieurs fois supérieure à la capacité normale.

La principale raison pour laquelle cette affaire ne pouvait être annoncée au public était que la religion astronomique de ce monde, la communauté à laquelle Folia appartenait, considérait les bêtes et les monstres comme des créatures répugnantes et les détestait.

Ainsi, le civil non averti qui avait été témoin de la chose qui venait d'apparaître ne l'aurait reconnu que comme une bête étrange. De cette façon, le fonctionnaire pourrait couvrir cette affaire plus tard en utilisant des excuses comme la malédiction ou quelque chose de similaire.

"Restez calme et allez par là !"

"Ne poussez pas ! Veuillez avancer dans l'ordre !"

Le son du personnel de sécurité donnant des instructions pouvait être entendu en même temps que le rugissement de la bête. Plusieurs chevaliers affrontaient cette chose mutante, mais leurs épées étaient submergées par elle. Les chevaliers étaient trop faibles. Ils n'avaient aucune expérience de ce type de situation.

De plus, Razé ne voulait pas qu'ils s'occupent de cette chose alors qu'ils ne savent même pas ce que c'est. Lorsqu'elle a vu ses subordonnés se rapprocher, elle s'est décidée à accepter son sort. En tant que leur supérieure, elle ne pouvait pas les laisser s'occuper de cette chose.

"OOOOFAAAAAGAAAA !!"

Cette chose a crié lorsque son regard est entré en collision avec celui de Razé. À ce moment-là, Razé a réalisé l'identité de la personne qui avait subi une mutation démoniaque.

"Olusanya…"

Bien qu'ils ne soient pas en bons termes, il était son camarade dans l'armée. Razé s'est souvenu de ce que la sorcière avait dit plus tôt.

Vivre une longue vie dans la misère...

La femme disait des mots de gratitude, mais Razé pouvait sentir son ressentiment. Elle ne pouvait s'empêcher de soupirer comme si elle se ridiculisait en réalisant qu'elle continuerait à faire ce travail immonde toute sa vie.

Pourtant, ce n'est pas si mal quand je pense que je fais ça pour Carna et Folia.

Elle regarda le bâtiment scolaire magnifiquement décoré et fit un pas en avant pour protéger l'endroit de tout dommage supplémentaire.

Adis : "Étudiante boursière !?"

Razé pouvait distinctement capter cette voix parmi les bruits, peut-être parce qu'elle l'appelait par son nom.

Carna : "Razé !? Viens ici ! Dépêche-toi !"

Ruben : "Carna ! Ne sors pas !!"

Razé se demandait pourquoi les personnes qu'elle avait le plus espéré pour s'échapper étaient encore là. Elle ne pouvait pas deviner la réponse mais elle était bien consciente que son devoir était de protéger les élèves de cette académie, peu importe qui c'était. Tant qu'elle pouvait les protéger, alors elle pouvait accomplir son devoir.

Razé se rapprocha de l'Olusanya muté qui était sur le point de mordre un chevalier.

Puis l'ourlet de sa jupe a volé doucement, tandis que ses pieds ont frappé le sol avec une grande force. Une seconde plus tard, elle donna un coup de pied circulaire sur la tête de son adversaire.

"GA- !!"

Le mutant Olusanya a été emporté par le vent dans la direction opposée à celle de la foule. Razé s'est rapidement téléportée vers Olusanya. Elle se tenait près du corps tombé et a balancé son couteau pour mettre fin à sa vie. À ce moment-là, elle entendit une belle voix comme une cloche.

"Attends ! Arrête, Razé-chan ! !!"

L'Olusanya muté a arrêté de bouger peut-être à cause d'une commotion. Razé se retourna et vit la fille aux yeux verts frais. Elle avait passé la plupart de son temps dans cette académie avec Folia. La fille avait échappé aux chevaliers qui essayaient de l'arrêter et courait vers Razé.

Folia : "Je l'ai vu ! Cette chose est un humain ! Tu ne peux pas le tuer ! !!"

Apparemment, Folia avait été témoin du moment où Olusanya s'est transformé en sa forme mutée. Elle est venue pour empêcher Razé de commettre un meurtre.

Cependant, Razé a détourné son visage de Folia et a tenu fermement le couteau dans sa main. Une fois que la mutation avait progressé à ce point, la victime ne pouvait plus redevenir humaine. Tout comme il n'y avait aucun moyen de guérir une blessure noire.

Zelhide Knit Olusanya était déjà mort. Ils ne devaient pas le laisser souffrir davantage. En tant que camarade soldat, Razé devait mettre fin à ses souffrances.

Folia : "Razé-chan !?"

Razé l'avait toujours écoutée avant. C'était la première fois qu'elle était ignorée par Razé. Folia devenait anxieuse et confuse.

Razé pouvait entendre sa voix. Mais son ego l'avait convaincue de s'occuper elle-même de cette affaire. Cela ne la dérangeait pas d'être détestée. Elle n'avait pas besoin de leur pardon. Elle voulait juste qu'ils la laissent être un soldat comme elle devait l'être et faire son travail pour prendre sa vie.

Razé a plissé les yeux en fixant le corps muté. Il n'y avait aucune hésitation. Cela devrait être terminé dans une seconde. La main qui tenait le couteau visait à nouveau son point vital.

Folia : "Non !!!!"

Au moment où le couteau était sur le point de frapper le front, un vent puissant a soulevé le corps de Razé dans l'air avec un grand bruit. C'était la deuxième fois qu'elle était interrompue. Elle s'est échappée du vent qui soulevait son corps et a atterri sur le sol en cherchant du regard la personne qui l'avait dérangée.

Cette magie... Ce doit être Adis-sama.

Elle pouvait voir qu'Adis la visait mais elle a maintenu son visage sans expression.

Folia : "Arrête, Razé-chan."

Alors qu'elle était distraite par Adis, Folia l'avait atteinte et l'avait serrée dans ses bras. Razé était contrariée que Folia se soit précipitée dans un endroit aussi dangereux.

Razé a ignoré les mots de Folia en poussant son épaule. "Tu devrais partir. Cet endroit est dangereux."

Folia s'est accrochée à la taille de Razé, ne montrant aucun signe de vouloir partir. "Tu ne le croiras peut-être pas, mais c'est un humain. C'est pourquoi tu ne devrais pas le tuer."

Razé a regardé autour de lui pour voir s'il y avait un chevalier qui pourrait l'aider à emmener Folia. Malheureusement, les chevaliers à proximité étaient tous blessés et semblaient épuisés.

"Non, Folia. Ce n'est plus un humain. Il ne peut plus redevenir humain", dit Razé à Folia comme on explique à un jeune enfant.

Les épaules de Folia tremblaient en regardant Razé qui parlait d'une voix froide qu'elle n'avait jamais entendue auparavant. Ses beaux yeux étaient enveloppés de déception. "Mais pourquoi... ?"

"Il n'y a pas de remède. On ne peut rien y faire."

Folia ne put cacher sa colère lorsqu'elle remarqua que Razé avait déjà abandonné. Elle ne pouvait pas croire qu'elle ait essayé de tuer la créature alors qu'elle savait que c'était un humain.

"Tu ne le saurais pas avant d'avoir essayé ! !! Comment peux-tu renoncer à une vie humaine ? !" Folia s'est soudainement éloignée de Razé et a diriger ses mains vers la créature immobile.

"S'il vous plaît, guérissez ! !"

Lorsque Razé a essayé de l'arrêter, une lumière éblouissante a jailli des mains de Folia. Un grand et délicat cercle magique qu'elle n'avait jamais vu auparavant émergea et enveloppa le corps d'Olusanya. Les cheveux duveteux de Folia, couleur thé au lait, flottaient sous l'effet de la puissante magie. La magie que Folia a lancée était chaude.

Razé a plissé les yeux en regardant cette scène éblouissante. Quand elle réussit enfin à voir clairement à nouveau, la créature d'avant avait disparu. Le type qui cherchait toujours à se battre avec elle, Zelhide Knit Olusanya dormait profondément sur le sol.

"La magie de purification du plus haut niveau..." Razé marmonnait pour elle-même, étonnée.

"Je t'ai dit d'attendre, n'est-ce pas ?" Juste après avoir dit ces mots, Folia est tombée inconsciente très probablement à cause de l'épuisement.

Razé est restée immobile sous le choc. Puis elle se ressaisit et rattrape Folia sur ses genoux juste avant qu'elle ne tombe. Elle est restée sans voix et a regardé Folia fixement. Elle s'inquiétait du destin de Carna. Elle savait que l'héroïne était censée assister le héros principal mais elle était surprise de voir la puissance dont elle avait fait preuve. Razé ne pouvait pas cacher sa surprise en voyant cette capacité pour la première fois.

Adis la vit assise sans bouger et l'appela par son nom. "- Étudiante boursière ! Hé, Granoli !"

Razé : "Adis-sama..."

Adis : "Pourquoi es-tu toujours comme ça... ?"

Il s'est agenouillé et a regardé son visage. Il fronça les sourcils quand il la vit hébétée.

Adis : "Tu vas bien ?"

Razé : "-Oui... Folia et moi allons bien..."

Son visage montrait qu'elle ne comprenait pas la situation. Elle a posé Folia et est allée vérifier le pouls d'Olusanya. "Il est vivant..." dit-elle à voix basse.

Adis regarde le visage familier et reste stupéfait. "Cet homme..." Lorsqu'il s'est rappelé que Razé avait presque tué cet homme, il n'avait plus de mots.

À ce moment-là, les chevaliers et l'officier médical de l'infirmerie, Ferir-sensei se sont précipités vers eux. "Vous tous ! Comment pouvez-vous faire une chose aussi dangereuse ? !" Ferir est immédiatement allé vérifier l'état de santé d'Olusanya et de Folia.

Razé a vu Harlens debout parmi les adultes qui la regardaient.

Harlens : "Granoli, viens avec moi."

En regardant son expression raide comme jamais, elle a réalisé qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à cet endroit.

Razé : "-Oui."

Elle s'est levée et a quitté la foule. Pour une dernière fois, elle s'est retournée lentement et a rencontré les yeux d'Adis. Ses yeux argentés oscillaient avec anxiété.

Razé : "S'il vous plaît, occupez vous bien de Folia."

Puis elle est partie et n'a plus jamais regardé derrière elle.

* * *

L'académie a été sauvée de la menace de l'ennemi grâce à Folia. A part les chevaliers, aucun civil n'a été blessé et ils ont terminé le premier jour de la fête de l'école.

L'académie avait besoin de clarifier la cause et d'expliquer aux parents, donc le programme du deuxième jour du festival qui était exclusivement pour les étudiants a été reporté à un autre jour.

En même temps, la sécurité de l'académie devait être examinée de près, donc le campus a été temporairement fermé et les étudiants ont été renvoyés chez eux sans exception.

Folia : "Nous ne pourrons pas nous voir pendant un certain temps."

Razé : "... Oui."

Comme d'habitude, les élèves se sont réunis dans le hall où se trouvait la machine de téléportation. Il a fallu un certain temps à Razé pour répondre à Folia.

Après que Folia ait repris conscience, tous deux ont été maladroits l'un envers l'autre pendant un moment. Mais Folia avait un grand cœur et a simplement ri en disant : "N'es-tu pas content que je t'ai arrêté ?".

Après avoir terminé sa discussion avec Harlens, Razé est allée retrouver Folia en se sentant déprimée, mais elle était soulagée qu'elle ne l'ait pas évincée.

"Ils n'ont pas encore décidé de la nouvelle date, mais j'espère que nous pourrons bientôt continuer notre festival scolaire". Folia a rigolé joyeusement. "J'ai hâte de voir la célébration de l'après-fête à laquelle tu as pensé avec Carna-sama."

Razé : "Hmm."

Razé a jeté un regard doux à Carna en la regardant se tenir devant la file d'attente avec Ruben en attendant le téléporteur. La rumeur selon laquelle Carna et Ruben se sont embrassés le jour de l'accident s'est répandue dans l'académie comme une traînée de poudre, dissipant l'atmosphère morose parmi les étudiants.

Bien que le moment ait été mal choisi, l'événement de la fin tragique de Carna-sama est terminé. Et maintenant, le prince Ruben et Carna-sama sont officiellement ensemble. Bien que le personnage soit différent, nous avons atteint notre fin heureuse selon l'intrigue. Compte tenu de tout ce qui s'est passé jusqu'à présent, il ne devrait plus y avoir d'événement dangereux dans le jeu otome.

C'était une étape importante. Après avoir changé l'événement gênant du jeu otome, Blue Orchid, Razé a réussi à voir le visage heureux de Carna. Elle était satisfaite. Bien que sa vie à l'école soit pleine d'irrégularités, elle avait réussi à remplir son devoir de protéger les élèves du danger.

"Je crois qu'il est temps de partir." Folia a remarqué que les professeurs sur l'estrade s'étaient tournés vers la foule. Il semblait que le téléporteur était prêt. "A bientôt."

La silhouette de Razé dans son uniforme scolaire se reflétait dans les doux yeux verts frais. La machine du téléporteur a été activée et la salle entière a été entourée de lumière. Il était temps de se dire au revoir.

"Prends soin de toi !" Razé a souri et a dit au revoir à Folia, la personne avec qui elle a passé le plus de temps à l'académie.

* * *

Une semaine plus tard.

Les cours ont repris après que l'académie ait confirmé qu'il n'y avait pas de problème de sécurité. L'cadémie Impériale de magie Centrior avait renforcé sa barrière et augmenté le niveau de sécurité. À première vue, il n'y avait pas de changements notables.

Cependant, il n'a pas fallu longtemps pour que les étudiants se rendent compte qu'un des professeurs d'art et une étudiante boursière de 2ème année avaient disparu sans laisser de trace.

Female soldier – CH 82 – Festival de l’école ( Partie 6 )

Traducteur : Pizzlfc

N'importe qui remarquerait que la femme aux lèvres et aux ongles rouge vif n'a pas sa place dans cet endroit.

L'esprit de Razé qui était gelé s'est immédiatement transformé en mode soldat.

Razé : "Reste ici."

Adis : "Huh ?"

Elle laissa Adis sans en dire plus et se téléporta juste devant l'ennemi.

* * *

Razé savait qu'elle ne pouvait pas laisser l'ennemi dire un mot, faire un pas ou bouger sa main. Cette personne doit être éliminée à tout prix,

Elle se téléporta devant la sorcière de la Magenda et attrapa instantanément l'adversaire. Puis elle a utilisé la téléportation pour traîner l'ennemi dans un endroit éloigné des élèves.

"Wow, tu es plutôt agressive." La sorcière a repoussé sa main.

Razé avait une expression sérieuse, contrairement au doux visage aux yeux bruns brillants qu'elle montrait habituellement à Folia et Carna. "Pourquoi es-tu là ?"

La sorcière s'est mise à rire comme si elle avait entendu une blague. "Quelle question stupide. Vous auriez dû connaître la raison. N'est-ce pas, Mlle Soldat ?"

L'expression de Razé était inébranlable alors qu'elle fixait la femme tranquillement. Cette femme avait utilisé la magie interdite pendant la Battle Fiesta l'année dernière. Il était possible qu'elle utilise une magie de haut niveau ici. Sans dire un mot, Razé a téléporté un couteau dans sa main droite.

"Comment peux-tu attraper un couteau sans montrer aucune réaction ? Tu es si froide. C'est comme ça que tu as tué mes compatriotes ? En t'approchant silencieusement comme un assassin ?"

L'ennemie connaissait son identité. Même si la femme savait qu'elle était la personne appelée Bourreau Fantôme par Magenda, elle ne montrait aucune crainte. Au contraire, la femme s'est contentée de la regarder avec dérision.

Razé sentait que quelque chose n'allait pas. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle pouvait deviner la raison pour laquelle la sorcière était venue à l'académie - pour écraser les œufs d'or.

Razé concentre son attention sur le bâtiment de l'école derrière elle. Les chevaliers y étaient déployés pour soutenir la sécurité. Elle n'avait qu'à éliminer l'ennemi juste devant elle et ensuite elle pourrait retourner tranquillement à la fête de l'école. Elle fit une note mentale réorganisant sa liste de choses à faire.

"Je ne suis pas la seule à protéger cet endroit. Tu ne devrais pas regarder Shian de haut ", dit Razé pour intimider l'adversaire.

"Fufu. Je sais. Tu est tellement désespérés de protéger ce nid où sont rassemblés les œufs d'or. Tu ne sais pas à quel point il a été difficile pour nous d'infiltrer cet endroit. Mais regarde-nous maintenant. On a quand même réussi à arriver jusqu'ici. TU ne pense pas que Magenda n'est pas si mal après tout ?" La sorcière a répondu avec un visage posé.

"J'ai agité ma main tout à l'heure parce que je veux discuter avec vous. Je veux entendre votre opinion. Le croiriez-vous si je vous disais que ce monde est en fait créé à partir d'une histoire ?"

Razé savait que ce n'était pas le moment de bavarder, mais elle est restée silencieuse en entendant l'histoire familière.

"La Miko Clairvoyante - vous avez entendu parler d'elle, non ? C'est elle qui a dit ça. Elle a dit que ce monde vient d'un jeu... -Humph ! Quelle blague ! J'espère vraiment qu'elle va arrêter de faire l'idiote."

L'expression de la sorcière a changé en un instant. "La pauvreté est sans fin mais le tyran délirant n'a cessé de dire que Shian est à blâmer. Les piliers du pays sont comme des marionnettes, ils font même confiance à une fausse miko qui ne cesse de se plaindre. Ne pensez-vous pas que c'est très ridicule ?"

Pour une raison quelconque, Razé ne pouvait détacher son regard de la femme qui déversait sa frustration.

" D'abord, il a dit que nous devions capturer le prince héritier et ses amis de l'académie. Ensuite, il a dit que nous devions éliminer la personne qui perturbe l'intrigue de l'histoire. N'est-il pas stupide ? Il ne veut même pas entendre à quel point les citoyens souffrent."

Razé fronce ses sourcils en écoutant la femme se plaindre sans fin. Elle s'y attendait plus ou moins, mais il semblait que les affaires internes de Magenda étaient devenues très désordonnées. Cependant, elle n'avait pas l'intention de sympathiser avec quelqu'un qui essayait de nuire à son peuple.

Razé décida de mettre fin au bavardage. "Je ne me soucie pas de votre situation. Je ne regarderai que ce qui se passe ici et maintenant. C'est mon travail." Si l'ennemi ne faisait aucun mouvement, elle épargnerait sa vie. Elle a saisi le couteau dans sa main pour se préparer.

"...Tu es si froide. En fait, je mettais mes espoirs en toi... pour un petit moment."

"Espoir ?" Razé était déconcertée par ses mots. Elle se demandait pourquoi une personne mettrait de l'espoir dans son ennemi.

La sorcière sourit tristement. "Après tout, j'ai aussi été utilisée comme une pièce d'échec pour réaliser l'histoire de Miko-sama. Je me disais - puisque vous pouvez changer l'avenir, puisque vous en avez les capacités, alors peut-être pouvez-vous changer le destin de mon pays maudit.

Dommage, mon rôle s'arrête ici. Je suis heureux d'avoir pu vous parler avant de partir. Merci d'avoir mis fin à la vie de cette personne sans la faire souffrir. J'espère que vous vivrez une longue vie dans la misère."

Juste après que la sorcière ait dit ces mots qui sonnaient comme un au revoir, la lumière dans ses yeux s'est soudainement éteinte. Razé était stupéfait et sans voix. Le corps de la sorcière a soudainement bougé et est tombé sur le sol, face contre terre. Le corps sans vie ressemblait à une marionnette sans ses ficelles.

"Qu'est-ce que..." Razé s'est immédiatement précipité vers la sorcière et a soulevé son corps. La sorcière ne respirait plus et ses yeux étaient grands ouverts.

Abasourdie par cette mort soudaine, Razé a touché l'anneau incrusté de pierre magique que portait la sorcière. Elle voulait retracer l'histoire de l'utilisation de la magie conservée dans la pierre.

Elle a pincé les lèvres quand elle a découvert l'information. La magie de manipulation pour supprimer la douleur...

Elle a fermé les yeux de la sorcière. En regardant de plus près, elle a pu voir que le corps était trop maigre. Son rouge à lèvres rouge était une couverture pour son teint pâle. La sorcière avait dû réaliser ses limites.

Bien que la cause de sa mort ne puisse être connue sans une enquête appropriée, Razé pouvait deviner que la femme était morte à cause de dommages cérébraux causés par une surutilisation de la magie et un épuisement extrême. Elle a croisé les bras de la femme et a déposé le corps.

Razé avait un air sombre sur son visage quand elle s'est rappelé que la femme avait dit que son rôle était terminé. Elle devait se dépêcher de retourner au bâtiment de l'école et vérifier la situation. Juste au moment où elle tournait le dos, elle a entendu le bruit d'un rugissement.

"GUGAAaaaaAAAGAaaAA !!!!!"

Même en entendant ce cri étrange, elle est restée calme. Elle a regardé le corps froid et a dit à voix basse : "... Je pense aussi qu'il est ridicule de dire que ce monde est un jeu otome." Ces mots étaient ses sentiments honnêtes qu'elle n'avait jamais dit à personne auparavant.

Depuis qu'elle a perdu sa famille, elle s'est battue pour survivre dans ce monde. Peu importe combien elle les tuait, la bête ne périssait pas et un nouveau type de monstre continuait à apparaître. Pendant ce temps, le pays ennemi continuait d'attiser la guerre. Les pierres magiques étaient nécessaires pour la bataille et le seul moyen de les obtenir était de chasser des monstres.

C'est la voie qu'elle avait choisie lorsqu'elle a décidé de devenir soldat. Elle avait vécu dans une société si sévère. Et puis...

Un jeu de simulation d'amour. Un jeu de vie scolaire avec l'académie comme scène où l'héroïne vivait une histoire d'amour douce-amère avec ses partenaires.

Comment pouvait-elle accepter cela ? Elle avait vécu sincèrement pour compenser ce qu'elle avait perdu. Il lui était impossible d'accepter aveuglément que ce monde n'était qu'un jeu de rôle sur le prince héritier et ses amis aristocrates qui dirigeront l'avenir de ce pays.

Ce jour-là, à cette seconde, quelqu'un mourait quelque part. Elle sentait que tous ses efforts pour survivre dans ce monde - sa vie entière était ridiculisée par ce jeu otome.

"Si nous ne sommes pas ennemis, nous pourrons peut-être partager notre passion."

Razé a fait un pas en avant.

"-Ne vous inquiétez pas. Je vais m'assurer de le détruire en morceaux."

Le couteau était toujours dans sa main. En un clin d’œil, elle a disparu de cet endroit.

Female soldier – CH 82 – Festival de l’école ( Partie 6 )

Traducteur : Pizzlfc

N'importe qui remarquerait que la femme aux lèvres et aux ongles rouge vif n'a pas sa place dans cet endroit.

L'esprit de Razé qui était gelé s'est immédiatement transformé en mode soldat.

Razé : "Reste ici."

Adis : "Huh ?"

Elle laissa Adis sans en dire plus et se téléporta juste devant l'ennemi.

* * *

Razé savait qu'elle ne pouvait pas laisser l'ennemi dire un mot, faire un pas ou bouger sa main. Cette personne doit être éliminée à tout prix,

Elle se téléporta devant la sorcière de la Magenda et attrapa instantanément l'adversaire. Puis elle a utilisé la téléportation pour traîner l'ennemi dans un endroit éloigné des élèves.

"Wow, tu es plutôt agressive." La sorcière a repoussé sa main.

Razé avait une expression sérieuse, contrairement au doux visage aux yeux bruns brillants qu'elle montrait habituellement à Folia et Carna. "Pourquoi es-tu là ?"

La sorcière s'est mise à rire comme si elle avait entendu une blague. "Quelle question stupide. Vous auriez dû connaître la raison. N'est-ce pas, Mlle Soldat ?"

L'expression de Razé était inébranlable alors qu'elle fixait la femme tranquillement. Cette femme avait utilisé la magie interdite pendant la Battle Fiesta l'année dernière. Il était possible qu'elle utilise une magie de haut niveau ici. Sans dire un mot, Razé a téléporté un couteau dans sa main droite.

"Comment peux-tu attraper un couteau sans montrer aucune réaction ? Tu es si froide. C'est comme ça que tu as tué mes compatriotes ? En t'approchant silencieusement comme un assassin ?"

L'ennemie connaissait son identité. Même si la femme savait qu'elle était la personne appelée Bourreau Fantôme par Magenda, elle ne montrait aucune crainte. Au contraire, la femme s'est contentée de la regarder avec dérision.

Razé sentait que quelque chose n'allait pas. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle pouvait deviner la raison pour laquelle la sorcière était venue à l'académie - pour écraser les œufs d'or.

Razé concentre son attention sur le bâtiment de l'école derrière elle. Les chevaliers y étaient déployés pour soutenir la sécurité. Elle n'avait qu'à éliminer l'ennemi juste devant elle et ensuite elle pourrait retourner tranquillement à la fête de l'école. Elle fit une note mentale réorganisant sa liste de choses à faire.

"Je ne suis pas la seule à protéger cet endroit. Tu ne devrais pas regarder Shian de haut ", dit Razé pour intimider l'adversaire.

"Fufu. Je sais. Tu est tellement désespérés de protéger ce nid où sont rassemblés les œufs d'or. Tu ne sais pas à quel point il a été difficile pour nous d'infiltrer cet endroit. Mais regarde-nous maintenant. On a quand même réussi à arriver jusqu'ici. TU ne pense pas que Magenda n'est pas si mal après tout ?" La sorcière a répondu avec un visage posé.

"J'ai agité ma main tout à l'heure parce que je veux discuter avec vous. Je veux entendre votre opinion. Le croiriez-vous si je vous disais que ce monde est en fait créé à partir d'une histoire ?"

Razé savait que ce n'était pas le moment de bavarder, mais elle est restée silencieuse en entendant l'histoire familière.

"La Miko Clairvoyante - vous avez entendu parler d'elle, non ? C'est elle qui a dit ça. Elle a dit que ce monde vient d'un jeu... -Humph ! Quelle blague ! J'espère vraiment qu'elle va arrêter de faire l'idiote."

L'expression de la sorcière a changé en un instant. "La pauvreté est sans fin mais le tyran délirant n'a cessé de dire que Shian est à blâmer. Les piliers du pays sont comme des marionnettes, ils font même confiance à une fausse miko qui ne cesse de se plaindre. Ne pensez-vous pas que c'est très ridicule ?"

Pour une raison quelconque, Razé ne pouvait détacher son regard de la femme qui déversait sa frustration.

" D'abord, il a dit que nous devions capturer le prince héritier et ses amis de l'académie. Ensuite, il a dit que nous devions éliminer la personne qui perturbe l'intrigue de l'histoire. N'est-il pas stupide ? Il ne veut même pas entendre à quel point les citoyens souffrent."

Razé fronce ses sourcils en écoutant la femme se plaindre sans fin. Elle s'y attendait plus ou moins, mais il semblait que les affaires internes de Magenda étaient devenues très désordonnées. Cependant, elle n'avait pas l'intention de sympathiser avec quelqu'un qui essayait de nuire à son peuple.

Razé décida de mettre fin au bavardage. "Je ne me soucie pas de votre situation. Je ne regarderai que ce qui se passe ici et maintenant. C'est mon travail." Si l'ennemi ne faisait aucun mouvement, elle épargnerait sa vie. Elle a saisi le couteau dans sa main pour se préparer.

"...Tu es si froide. En fait, je mettais mes espoirs en toi... pour un petit moment."

"Espoir ?" Razé était déconcertée par ses mots. Elle se demandait pourquoi une personne mettrait de l'espoir dans son ennemi.

La sorcière sourit tristement. "Après tout, j'ai aussi été utilisée comme une pièce d'échec pour réaliser l'histoire de Miko-sama. Je me disais - puisque vous pouvez changer l'avenir, puisque vous en avez les capacités, alors peut-être pouvez-vous changer le destin de mon pays maudit.

Dommage, mon rôle s'arrête ici. Je suis heureux d'avoir pu vous parler avant de partir. Merci d'avoir mis fin à la vie de cette personne sans la faire souffrir. J'espère que vous vivrez une longue vie dans la misère."

Juste après que la sorcière ait dit ces mots qui sonnaient comme un au revoir, la lumière dans ses yeux s'est soudainement éteinte. Razé était stupéfait et sans voix. Le corps de la sorcière a soudainement bougé et est tombé sur le sol, face contre terre. Le corps sans vie ressemblait à une marionnette sans ses ficelles.

"Qu'est-ce que..." Razé s'est immédiatement précipité vers la sorcière et a soulevé son corps. La sorcière ne respirait plus et ses yeux étaient grands ouverts.

Abasourdie par cette mort soudaine, Razé a touché l'anneau incrusté de pierre magique que portait la sorcière. Elle voulait retracer l'histoire de l'utilisation de la magie conservée dans la pierre.

Elle a pincé les lèvres quand elle a découvert l'information. La magie de manipulation pour supprimer la douleur...

Elle a fermé les yeux de la sorcière. En regardant de plus près, elle a pu voir que le corps était trop maigre. Son rouge à lèvres rouge était une couverture pour son teint pâle. La sorcière avait dû réaliser ses limites.

Bien que la cause de sa mort ne puisse être connue sans une enquête appropriée, Razé pouvait deviner que la femme était morte à cause de dommages cérébraux causés par une surutilisation de la magie et un épuisement extrême. Elle a croisé les bras de la femme et a déposé le corps.

Razé avait un air sombre sur son visage quand elle s'est rappelé que la femme avait dit que son rôle était terminé. Elle devait se dépêcher de retourner au bâtiment de l'école et vérifier la situation. Juste au moment où elle tournait le dos, elle a entendu le bruit d'un rugissement.

"GUGAAaaaaAAAGAaaAA !!!!!"

Même en entendant ce cri étrange, elle est restée calme. Elle a regardé le corps froid et a dit à voix basse : "... Je pense aussi qu'il est ridicule de dire que ce monde est un jeu otome." Ces mots étaient ses sentiments honnêtes qu'elle n'avait jamais dit à personne auparavant.

Depuis qu'elle a perdu sa famille, elle s'est battue pour survivre dans ce monde. Peu importe combien elle les tuait, la bête ne périssait pas et un nouveau type de monstre continuait à apparaître. Pendant ce temps, le pays ennemi continuait d'attiser la guerre. Les pierres magiques étaient nécessaires pour la bataille et le seul moyen de les obtenir était de chasser des monstres.

C'est la voie qu'elle avait choisie lorsqu'elle a décidé de devenir soldat. Elle avait vécu dans une société si sévère. Et puis...

Un jeu de simulation d'amour. Un jeu de vie scolaire avec l'académie comme scène où l'héroïne vivait une histoire d'amour douce-amère avec ses partenaires.

Comment pouvait-elle accepter cela ? Elle avait vécu sincèrement pour compenser ce qu'elle avait perdu. Il lui était impossible d'accepter aveuglément que ce monde n'était qu'un jeu de rôle sur le prince héritier et ses amis aristocrates qui dirigeront l'avenir de ce pays.

Ce jour-là, à cette seconde, quelqu'un mourait quelque part. Elle sentait que tous ses efforts pour survivre dans ce monde - sa vie entière était ridiculisée par ce jeu otome.

"Si nous ne sommes pas ennemis, nous pourrons peut-être partager notre passion."

Razé a fait un pas en avant.

"-Ne vous inquiétez pas. Je vais m'assurer de le détruire en morceaux."

Le couteau était toujours dans sa main. En un clin d’œil, elle a disparu de cet endroit.

Female soldier – CH 81 – Le drapeau de mort du jeu otome

Traducteur : Pizzlfc

Carna avait mobilisé toutes ses connaissances de la vie passée pour organiser le festival de l'école. Dans le jeu otome Blue Orchid, le thème du festival de l'école était "Jardin de Fleur". Lorsqu'elle jouait au jeu, elle voyait sur l'écran l'académie décorée de fleurs colorées. Mais maintenant, devant ses yeux, elle voyait la décoration des étoiles qui brillait de mille feux en reflétant la lumière du soleil.

"J'ai réussi..."

Au moment où le carillon a sonné pour indiquer l'ouverture du festival, la plupart des visiteurs attendaient déjà pour franchir la porte. Carna a été submergée par l'émotion lorsqu'elle a vu que les bâtiments de l'école grouillaient d'activités.

Elle pouvait voir que la scène était différente. Elle avait réussi à faire ce qu'elle voulait. Pour elle, cela signifiait que l'intrigue avait changé - ce qui prouvait que son destin avait également changé.

Carna s'était réincarnée en méchante du jeu otome. Mais Folia, l'héroïne du jeu, était tombée amoureuse d'un prêtre qui n'était pas un personnage de l'intérêt amoureux. En plus de Carna, Razé était aussi une réincarnée qui venait du même monde qu'elle.

Elle se demandait si l'intrigue du jeu serait brisée puisque les personnages de ce monde étaient différents de ceux du jeu. Peut-être que l'intrigue avait déjà été rompue avant qu'elle n'entre à l'académie - ou peut-être même avant qu'elle ne se rappelle de ses souvenirs.

Sinon, pourquoi me laisserait-il encore rester à ses côtés ?

Carna s'est retournée et a regardé la personne à côté d'elle.

"C'est magnifique", a dit Ruben d'une voix douce.

Carna a eu envie de pleurer pour une raison quelconque, mais elle l'a supporté et a hoché la tête. "... Oui."

Elle pensait que c'était sa propre interprétation commode de supposer que le scénario avait changé depuis longtemps. En droit, en tant que héros principal, Ruben devrait être aux côtés de l'héroïne lors d'un événement aussi important qu'un festival scolaire. Mais au lieu de cela, il se tenait à côté d'elle, un personnage qui était censé être la méchante. Elle s'est demandée si c'était possible ?

C'est comme un rêve...

Bien qu'elle soit sa fiancée, ce n'était pas une femme ordinaire. Elle était la méchante désignée. Selon l'intrigue, leurs sentiments romantiques auraient disparu à ce moment-là, et elle était même détestée par les autres amoureux. Selon la situation, elle ne serait pas en mesure de vivre une vie scolaire décente. Elle était sérieusement inquiète à ce sujet avant.

"Carna, cette journée a été rendue possible grâce à ton travail acharné et à tes encouragements aux autres membres."

En regardant les yeux sincères et non voilés de Ruben, Carna n'a pas pu retenir son sentiment plus longtemps. Une goutte de larme est tombée de ses yeux.

"Je... je suis désolée. Je ne voulais pas pleurer." Elle a essuyé les larmes sur sa joue à la hâte. Elle ne pouvait pas arrêter les émotions et les larmes qui montaient dans ses yeux.

"Mais je suis heureuse..." Elle voulait expliquer son sentiment, mais ses mots ont été bloqués lorsque quelque chose de chaud a entouré son corps.

"Oui. Tu es une personne tellement géniale."

Carna a levé les yeux et a vu le visage de Ruben près du sien. Puis elle a réalisé qu'il l'avait prise dans ses bras.

Elle est restée sans voix. Elle n'était pas au courant de cet événement. Le Ruben du jeu n'était ni aussi doux ni aussi chaleureux.

"Je suis tombé amoureux de toi quand j'ai vu à quel point tu es assidu."

Elle a retenu sa respiration, et elle a cru que son cœur s'était arrêté de battre aussi.

"Huh... ?" Ses larmes se sont arrêtées parce qu'elle était tellement surprise.

Quoi ? Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Il est tombé amoureux de moi ?

Ruben a émis un petit rire quand il a vu son visage vide. "Je t'aime. Du plus profond de mon cœur, je suis vraiment heureux que tu sois ma fiancée."

Carna pouvait sentir son visage devenir rouge. " !?"

"En fait, j’avais l'intention de te l’avouer pendant la célébration après l'événement. Mais tu es si belle, je ne pouvais pas attendre plus longtemps." Ruben souriait joyeusement en essuyant ses larmes.

"Eh- Ah- Uh- ..." Le cerveau de Carna avait atteint sa capacité parce qu'il était trop proche d'elle et aussi à cause de la confession d'amour inattendue.

En la regardant paniquer, Ruben dit lentement : "Le destin d'une histoire n'a pas d'importance. D'ailleurs, le jour où tu mourras sera le jour où je mourrai."

Carna a réalisé que ce n'était ni un rêve ni un mensonge. Elle savait qu'il était sérieux et qu'il la traitait avec sincérité. Elle s'éloigna doucement de Ruben, joignit ses mains tremblantes et expira lentement.

Elle voulait lui donner une réponse correcte. Elle l'a regardé droit dans les yeux. "Ruben-sama, je suis tombée amoureuse de toi il y a longtemps... Serait-il possible pour moi de t'aimer... ?"

Enfin, je l'ai dit. C'est normal qu'une méchante comme moi soit si heureuse ?

Étrangement, elle ne ressentait aucune culpabilité envers l'héroïne, Folia. Ce qu'elle a ressenti, c'est l'anxiété qui découle d'un bonheur extrême. Elle se sentait inquiète d'être excessivement heureuse. Elle savait que sa question avait l'air rusée, mais elle n'a pas pu s'en empêcher.

Juste après qu'elle ait posé la question, Ruben a souri et a immédiatement répondu "Bien sûr !". Il l'a prise dans ses bras et l'a fait tourner une fois. Sa longue jupe s'étendait doucement comme une fleur qui s'épanouit. "Merci. Quand allons-nous nous décider pour une robe de mariée ?" Ruben glapit de plaisir et rit innocemment comme un petit enfant.

"Fufu." Bien qu'elle ait eu beaucoup à dire, elle n'a pas pu s'empêcher de rire avec lui.

* * *

Carna a été réincarnée en méchante du jeu otome. Mais pour une raison quelconque, ses fiançailles n'ont pas été annulées. L'héroïne n'a pas choisi le héros principal. Au lieu de cela, elle a choisi quelqu'un qui n'était même pas un des intérêts amoureux. L'intrigue des événements de la rencontre romantique s'était effondrée.

Carna a tenu la main de Ruben tout en se demandant ce qui était arrivé au drapeau de la mort. Elle sentait que son cœur était rempli d'une profonde émotion.

Ruben : "Où veux-tu aller ensuite ?"

Ils avaient joué à un mini-jeu, regardé un spectacle et déjeuné ensemble. Ils avaient fini de faire le tour du bâtiment de l'école, alors maintenant ils devaient décider où aller ensuite.

Carna : "Ah. Cette classe semble très populaire."

Ruben : "Classe de 3ème année E : Mascarade... Ils fournissent des costumes pour les visiteurs."

Ses mots lui ont rappelé le programme de la classe. Il ne s'agissait pas simplement de porter des costumes. Cette mascarade aidait les visiteurs à cacher leur statut. Cela l'a impressionnée lorsqu'elle a reçu le plan de la proposition pour approbation.

Peut-être que les étudiants de 3ème année avaient remarqué cette question après avoir vécu les tournois d'été et d'hiver de l'académie. Cependant, ils ont eu du mal à préparer les costumes et ont dû faire des ajustements jusqu'à la dernière minute.

"On dirait qu'ils s'amusent beaucoup", a dit Carna en voyant l'atmosphère qui régnait dans la classe.

Curieux, ils ont décidé d'aller voir de plus près. Les élèves faisaient la queue devant la salle de classe. Tout le monde semblait excité et la file était assez longue. Ils ont écouté la conversation d'un groupe d'élèves de 3ème année qui discutaient avec excitation.

"Tu as vu Dreis à l'instant ?"

"Je l'ai vu. Il a l'air d'une personne différente avec sa coiffure. J'ai envie de me faire coiffer aussi."

"Son visage est si beau."

"Ouais, c'est comme tricher."

"C'est vrai. J'ai entendu dire qu'il a négocié directement avec les parents de Fervor pour leurs fiançailles. Il est tellement cool."

"Ça m'a fait le voir sous un nouveau jour. Apportons des boissons et allons dans sa chambre ce soir."

Quelques étudiants masculins ont répondu malicieusement en chœur : "Bonne idée !"

Carna a mis une main sur sa bouche et a chuchoté à Ruben, "Il semble que quelque chose soit arrivé."

Ruben observait dans l'autre direction. Il s'est penché plus près d'elle et a hoché la tête. "Puisque nous sommes déjà là, pourquoi ne pas aller jeter un coup d'œil ?".

"Ok !" Elle était heureuse d'aller n'importe où tant qu'il était avec elle. Elle s'est alignée derrière le groupe d'étudiants masculins. À ce moment-là, elle a entendu l'un d'entre eux dire : "Woah～, rompre un engagement. Dreis est très audacieuse～"

Quoi ? ! Carna savait que cela n'avait rien à voir avec elle mais elle pouvait à peine se tenir debout en entendant ces mots.

Non. Il ne s'agit pas de moi... Ce ne sont pas mes affaires. Je ne vais plus être obsédée par ce jeu...

Son esprit pensait rationnellement mais son cœur était toujours en panique. Elle sentait que c'était un signe - un avertissement pour lui rappeler qu'elle avait manqué quelque chose. Elle a serré la main de Ruben sans réfléchir.

Ruben : "Qu'est-ce qui ne va pas ?"

Carna : "R- Rien-"

Elle voulait lui sourire et lui dire qu'elle allait bien. Mais il semblait que la roue de la fortune se moquait d'elle…

"GUGAAaaaaAAAGAaaAA !!!!!"

Le bruit du verre qui se brise et d'une bête qui rugit du fond de son poumon pouvait être entendu dans tout le campus.

"- Huh ?" Elle a regardé par la fenêtre et a été surprise. Elle pouvait voir clairement une bête à l'apparence familière tomber au sol.

Est-ce que ce monde n'a vraiment rien à voir avec le jeu otome ?

Les événements du jeu ne se sont vraiment pas produits ?

Mon destin a-t-il vraiment été changé ?

Carna a ouvert la bouche mais n'a pas pu émettre un seul son.

Female soldier – CH 80 – Festival de l’école ( Partie 5 )

Traducteur : Pizzlfc

Après avoir terminé l'inspection des classes, Razé et Adis sont retournés dans leur propre classe pour commencer leur travail.

Razé se tenait à la porte, vêtue d'une tenue de femme de chambre bleu clair avec un motif de mouton, et accueillait le prochain client. "Bienv-" Elle n'a pas pu finir son mot quand elle a vu les invités.

Bonalt : "Ça fait un bail."

Ducard : "Salut."

Victor : "Oh- Uhm- Ah- Je suis là !"

Elle a juste cligné des yeux de surprise quand elle a vu Bonalt et Ducard s'incliner légèrement tandis que Victor agissait de manière suspecte. Eh bien, elle avait deviné qu'ils viendraient lui rendre visite. Et bien sûr, elle était vraiment heureuse et reconnaissante que ses camarades soient venus. Mais même avec cela en tête, elle devait rester vigilante aujourd'hui et sa confusion était plus forte que sa joie.

N'ai-je pas envoyé deux billets seulement... ?

Elle se demandait pourquoi le nombre de visiteurs était supérieur à ce qu'elle avait prévu. Elle s'était inquiétée de la sécurité à l'entrée après avoir vu Olusanya dans l'académie plus tôt. Il ne lui était jamais venu à l'esprit que son subordonné ferait un effort supplémentaire pour obtenir le billet d'invitation limité.

"Surpris ?" Ducard a demandé avec un air suffisant. Il avait volontairement poussé Victor à se placer devant, mais ce dernier était trop anxieux et fut le dernier à la saluer.

Razé : "Hmm. Oui, je suis un peu surpris... Mais de toute façon, bienvenue. Merci d'être venu aujourd'hui."

Elle n'arrivait toujours pas à deviner comment ils avaient réussi à venir tous les trois avec deux billets. Puis elle s'est souvenue que Victor Ochse Terrier était un aristocrate. Elle a supposé qu'il était peut-être venu rendre visite à une connaissance. Elle n'était plus anxieuse après être arrivée à cette conclusion, et a accueilli les trois visiteurs avec un sourire.

" !" Victor eut du mal à respirer en voyant son sourire. Bonalt et Ducard l'ignorèrent et suivirent Razé dans la salle de classe.

" La décoration est très impressionnante ", dit Bonalt après avoir vu que les chaises étaient faites d'une matière légère qui ressemblait à des nuages et qui flottait grâce à la magie.

"N'est-ce pas ? Eh bien, c'est Centrior après tout." Razé rit et leur passa le menu après qu'ils se soient assis. "Je ne m'attendais pas à ce que Victor-san soit là aussi. J'espère que vous apprécierez le festival."

Elle l'appelait normalement Caporal Terrier. Victor était choqué d'entendre son nom.

Razé : "Victor-san ?"

Ducard : "Hmm, son cerveau est hors ligne depuis un moment. Il avait hâte de rencontrer la version étudiant de toi."

Bonalt : "Il était si excité quand il a reçu un billet de Sergio-sama."

Après avoir entendu leurs explications, Razé s'est soudainement sentie gênée de porter des tenues de femme de chambre et de se mélanger aux étudiants.

Au départ, elle pensait que c'était normal puisque tous ses camarades de classe portaient également la même tenue. Mais en y réfléchissant bien, les vêtements et le bandeau étaient trop mignons, ce qui la faisait grimacer intérieurement lorsqu'elle se rappelait son statut de militaire.

Bonalt : "Tu es belle dans n'importe quelle tenue."

Ses remarques franches étaient très différentes de ce qu'Olusanya avait dit plus tôt. Cela mettait Razé mal à l'aise. "... La flatterie ne vous mènera nulle part. Au fait, je vous recommande celle-ci." Elle changea de sujet pour cacher son embarras et désigna le parfait à l'air mignon sur le menu.

"Je veux ce parfait !" Victor a répondu joyeusement.

* * *

Victor a fini son parfait et après avoir traîné au café pendant un moment, les trois hommes se sont levés de leurs sièges pour partir. Razé les accompagne pour les faire sortir.

Bonalt : "C'était délicieux."

Razé : "Quel sont vos plans après ça ?"

Bonalt : "Nous avons prévu de nous promener jusqu'à ce que le festival soit terminé."

Razé : "D'accord. Merci d'être venus aujourd'hui."

Il y aurait un moment avant qu'ils ne puissent se rencontrer à nouveau. Razé les a envoyés dans le couloir et a fait un signe de la main.

Adis, qui travaillait dans la même équipe que Razé, s'est approché d'elle. "Je suis content que tes amis aient réussi à venir".

Razé : "Tu les as remarqués ?"

Adis : "Oui. Ils nous suivaient..."

Razé a été surprise quand elle a réalisé qu'Adis pouvait reconnaître ses subordonnés.

Razé : "Je suis désolée. Je pense qu'ils étaient juste curieux parce que vous ressemblez au Premier ministre."

Adis : "Hmm. Je pense qu'ils avaient une raison différente."

Razé : " ?"

Adis savait qu'ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde, et a décidé de changer de sujet. "Tu as un bon nombre d'amis qui te rendent visite aujourd'hui."

Razé : "Oui. J'ai été surpris aussi."

Le festival se termine dans une heure et demie. Elle était assez fatiguée après avoir vu quelques visages familiers parmi les aristocrates qui sont venus lui rendre visite aujourd'hui. Ce sont les personnes qu'elle avait rencontrées lorsqu'elle travaillait comme espionne pour l’armée. Mais la rencontre avec ses subordonnés l'a un peu détendue.

Ils ont dit que Victor avait reçu le billet de Sergio-san... Elle savait que Sergio-san serait à l'académie aujourd'hui et se demandait s'il viendrait lui rendre visite.

Mais c'est lui qui a fabriqué le bracelet, il doit donc être occupé par le contrôle... Mais il semble qu'il n'y ait pas de problème jusqu'à présent. Razé regarde les gens qui marchent dans le couloir.

Eh bien, les chevaliers sont les responsables de la sécurité cette fois-ci. Les militaires n'ont pas à s'impliquer de toute façon.

En fait, Razé était la carte maîtresse et ne devait agir ouvertement dans cette académie qu'en dernier recours. D'ailleurs, c'était le devoir des chevaliers et des professeurs de protéger l'académie. Ce n'était pas sa seule responsabilité mais elle n'en était pas consciente.

Adis : "Au fait..."

Razé : "Oui ?"

Adis : "Cette personne est aussi ton amie ?"

Razé se tourne vers la direction indiquée par Adis. Elle a retenu son souffle après avoir vu la personne debout devant la fenêtre.

"Salut～♡"

Razé n'avait jamais vu ce visage auparavant mais elle connaissait la personne. Il s'agissait de l'intruse de Magenda qui avait infiltré l'académie lors du tournoi de l'année dernière. La femme agita la main avec une expression coquette sur son visage.

"Il n'est pas bon de trop s'habituer à la vie paisible, très cher".

La lumière dans les yeux de Razé disparut alors qu'elle sentait un frisson parcourir son corps.

Female soldier – CH 79 – Festival de l’école ( Partie 4 )

Traducteur : Pizzlfc

Razé fixait le jeu de société. Il était évident qu'elle ne pourrait jamais gagner cette partie.

"Une... encore une fois..."

"Tu détestes vraiment perdre, n'est-ce pas ?" Adis a gloussé après avoir vu Razé perdre au jeu trois fois de suite. "Ça ne me dérange pas de recommencer mais il ne nous reste plus beaucoup de temps."

"Huh !" Elle s'est retournée et a regardé l'horloge murale. À l'origine, elle avait prévu de jouer une partie et d'aller ensuite au cours suivant. Ils ont fini par dépasser le temps imparti à cause d'elle. Elle a ressenti un petit regret d'avoir terminé le jeu sans gagner une seule partie, mais elle savait qu'il était temps d'abandonner. Elle a poussé un soupir de résignation.

"Vous avez gagné. Adis-sama, tu es vraiment fort." Razé savait que même s'ils jouaient 10 parties, elle ne pourrait gagner qu'une fois. Elle a réalisé qu'il était très vif d'esprit.

"J'ai souvent accompagné mon père à ce jeu auparavant et je suis devenu bon à ce jeu." Adis a touché les pièces du jeu qui ressemblaient aux pièces d'échecs de la vie précédente de Razé.

Razé était convaincu après avoir entendu ce qu'il disait. "Quand vous jouiez contre votre père, qui gagnait généralement la partie ?"

Adis : "Hmm. Nous n'avons pas joué ensemble depuis un moment maintenant. Ça dépend du type de jeu, je pense que j'ai plus de victoires que de défaites."

Razé : "Wow, c'est incroyable !"

Razé était impressionnée qu'il ait pu vaincre la Faucheuse. Elle l'a regardé respectueusement.

Je ne peux même pas imaginer le Premier ministre perdre contre quelqu'un ! Oh, mais Vanessa-sama est un cas exceptionnel. Razé était immensément curieux. "Mais ce n'est qu'un jeu..."

Adis fut surpris par sa réaction mais continua à débarrasser la table tranquillement.

* * *

Après avoir fui le jeune homme qui ressemblait à la Faucheuse, Olusanya est tombée sur les subordonnés de Razé. Ils ont l'air malheureux.

Ducard : "Quelle coïncidence de vous rencontrer à cet endroit～"

Olusanya : "V- Vous les gars !"

Il était étonné de voir ce groupe de personnes visiter une école aristocratique à des fins privées.

Ducard : "Quoi ? Tu veux qu'on joue encore avec toi ?"

Olusanya a tremblé de peur en voyant le sourire sinistre de Ducard. Il a réalisé qu'il ne devait plus les provoquer. C'était un cauchemar pour lui. Il s'est rappelé ce qui s'était passé pendant l'entraînement commun, puis il s'est rappelé comment Adis lui avait souri plus tôt. Après une grande lutte, il a dit, "J'ai déjà un engagement préalable aujourd'hui. Je vais partir en premier."

Sa tentative d'agir de manière nonchalante a été perçue par les trois hommes.

Bonalt : "Eh bien, c'est dommage."

Olusanya s'est immédiatement éloigné vers la sortie avant que Bonalt ne puisse terminer ses mots. Il savait que ces hommes parlaient de lui derrière son dos. Il n'a même pas ressenti de la honte mais de la colère à la place.

Il a erré à travers le groupe d'étudiants. "Pourquoi c'est toujours moi ?" Un sentiment amer s'est répandu dans sa poitrine. Les bruits environnants sont devenus progressivement choquants.

Il pensait avoir été sur le bon chemin jusqu'à présent.

Son père ne se souciait que du travail pour protéger son statut de vicomte.

Sa mère est allée voir un autre homme derrière le dos de son père.

Son frère aîné claquait de l'argent au nom des frais d'éducation et coupait pratiquement les ponts lorsqu'il avait sa propre famille.

Son jeune frère a échoué à l'examen d'entrée à Centrior et s'est caché dans sa chambre pendant plusieurs années.

Il était la seule personne normale de sa famille.

Dans l'armée, il y avait des gens qui ne regardaient que la force et le méprisaient parce qu'il était un aristocrate. Mais il a réussi à les faire tomber. Il ne pouvait pas laisser les choses se terminer de cette façon. Il était quelqu'un qui devait se hisser au sommet des autres et devenir une personne reconnue par tous.

Il avait vécu plus longtemps et avait plus d'expérience dans cette société. Pourquoi devrait-il être méprisé par ces gens ? Quelle était cette société dans laquelle il devait souffrir de sentiments misérables après avoir tant lutté ?

Il regardait les étudiants qui parlaient joyeusement en passant devant lui. Il voulait aussi rejoindre cette académie. Mais son père ne l'a pas autorisé et ils n'avaient pas d'argent. Il était donc entré dans une autre académie de rang inférieur mais bien connue en tant qu'étudiant boursier. Il a choisi de rejoindre l'armée afin de poursuivre sa voie en tant qu'élite. Et maintenant, c'est lui qui s'occupe de son jeune frère.

"C'est trop bruyant..." Olusanya se murmurait à lui-même. Ses yeux étaient embués. En ce moment, tout dans cette académie n'était qu'un bruit qui résonnait dans sa tête.

"Excusez-moi." Une femme aux lèvres rouge vif lui a adressé un sourire arqué.

* * *

Razé marchait dans le couloir après être revenue d'une autre inspection de classe et a remarqué que la présence de quelqu'un qui l'observait avait disparu. Cependant, elle se sentait un peu effrayée parce qu'elle avait disparu sans laisser de trace.

Quel est ce sentiment de pressentiment ?

Certains des chevaliers qui assuraient la sécurité étaient en uniforme et d'autres étaient en civil. Ils pouvaient surveiller les mouvements de chaque élève et visiteur à l'aide du bracelet. Si un visiteur causait des problèmes, la personne qui l'a invité serait également pénalisée. Il était peu probable que quelqu'un cause des problèmes ici. Mais elle avait un mauvais pressentiment depuis sa rencontre avec Olusanya plus tôt.

Marchant à côté de Razé, Adis semblait s'être souvenu de quelque chose et se tourna vers elle. "Au fait, tes amis viennent-ils aujourd'hui ?" Bien sûr, les amis qu'il mentionnait ici n'incluaient pas Olusanya.

Razé : "Je ne suis pas sûr. Je leur ai envoyé les billets d'invitation. Leurs planning sont assez chargés alors je me sens mal de les déranger pendant leurs vacances."

Cependant, elle est certaine que Bonalt et Ducard viendront.

Adis : "Hmm. Je vois."

Razé était perplexe face à sa réaction. "Quelque chose ne va pas ?"

Adis : "Rien. Tu n'as pas à t'inquiéter. J'étais juste en train de me parler à moi-même."

Sa réponse lui fit froncer les sourcils. "Tu me rends curieuse quand tu le dis comme ça."

Adis haussa les épaules et jeta un rapide coup d'œil par la fenêtre. Il vit les trois hommes qui les suivaient secrètement, lui et Razé, depuis tout à l'heure. Il était conscient que Razé était anxieuse à propos de leur environnement depuis un moment maintenant. Il pouvait deviner que ces personnes étaient ses connaissances.

Il semblait que Razé ne l'avait pas encore remarqué mais il pouvait sentir que ces hommes faisaient attention à lui. Cependant, il ressentait une certaine appréhension lorsqu'il pensait à la raison de leur comportement. Il pourrait faire semblant de ne pas s'inquiéter et dire à Razé en plaisantant : "Ce sont des gens qui s'inquiètent qu'il y ait des méchants autour de toi." Mais d'une certaine manière, il était incapable de prononcer ces mots.

Au lieu de cela, il a parlé de façon ambiguë, "Tu le découvriras bientôt."

Female soldier – CH 78 – Festival de l’école ( Partie 3 )

Traducteur : Pizzlfc

Razé : "...."

Adis : "Qu'est-ce qui ne va pas ?"

Razé : "Non, rien."

Razé et Adis effectuaient leur tâche en tant que membres du comité d’organisation pour patrouiller dans le bâtiment de l'école. Elle a fait semblant d'être joyeuse en répondant à Adis, mais elle pouvait sentir que quelque chose n'allait pas. C'était une toute petite sensation étrange que l'on ne remarque pas normalement car elle se fondait dans l'environnement de façon très naturelle.

Elle a été alarmée lorsqu'elle a réalisé qu'elle ne pouvait pas détecter le nombre de ses adversaires. Cependant, elle savait que ce n'était pas une bonne idée de faire savoir à l'adversaire qu'elle avait senti sa présence. Razé décida de faire semblant de ne pas remarquer qu'elle était observée, et attendit que l'adversaire fasse un geste.

Adis : "Allons inspecter les activités des classes. Nous devons vérifier 4 classes."

Razé : "D'accord."

Non seulement ils devaient patrouiller dans le bâtiment de l'école, mais ils devaient aussi s'assurer que les programmes des classes ne violaient aucune règle ou ne causaient aucun danger. Razé a sorti un dépliant. Elle avait marqué l'endroit qu'ils devaient visiter sur le dépliant. "Où devrions-nous aller en premier ?"

Les binôme pour cette tâche de patrouille a été décidé par la loterie. Elle espérait être jumelée avec Folia ou Carna, mais la chance n'était pas de son côté.

Le festival de l'école s'est tenu pendant deux jours. Les visiteurs pouvaient entrer dans l'académie et participer au festival le premier jour, tandis que le programme du deuxième jour était exclusivement réservé aux élèves.

Elle n'a pas eu beaucoup de temps libre le premier jour. Cependant, grâce à la générosité de Ruben, elle pourrait profiter du deuxième jour du festival avec Folia et Carna. Elle a rassemblé ses nerfs et s'est persuadée qu'elle n'avait besoin de divertir les visiteurs que pour un seul jour. Je n'ai besoin d'endurer qu'un seul jour. Demain, ce sera mon paradis !

Razé se tenait au bout du couloir tout en confirmant l'emplacement indiqué sur le dépliant. Adis se tenait à côté d'elle et regardait la carte sur sa main. Il a tracé le chemin avec son doigt en disant : "Il n'y a rien à proximité. Commençons par le dernier étage."

Les environs étaient bondés, il était donc inévitable qu'ils doivent se tenir près l'un de l'autre, mais Razé a sursauté lorsque leurs regards se sont croisés en levant la tête. Elle pensait s'y être habituée, mais elle était encore surprise par son regard. Ou peut-être était-elle surprise d'avoir baissé sa garde contre lui alors qu'elle était vigilante à son environnement.

Quoi qu'il en soit, elle était toujours surprise quand elle était avec Adis. Elle a fait semblant d'être calme et a répondu, "Bien sûr, allons-y."

* * *

Ducard : "Qu'est-ce que tu en penses ?"

"Ils étaient trop près", répondit promptement Bonalt avec un regard sinistre.

Ils observaient Adis, qui regardait la carte sur la main de Razé. Ils se cachaient actuellement dans l'ombre tout en observant Adis. C'était une action justifiée au nom de la protection de Razé. Ils ne faisaient qu'observer, donc le bracelet n'a montré aucune réaction. Ils avaient participé à l'essai du produit dans l'armée, ils comprenaient donc très bien la fonction et étaient capables de démontrer leur propre pouvoir sans aucune hésitation.

Victor : "La situation n'est pas bonne, Cross-senpai."

Il a appelé Bonalt "senpai" pour se camoufler. Contrairement à Ducard et Bonalt, qui se concentraient sur Adis, Victor avait observé leur environnement et il avait remarqué quelque chose qui l'avait fait pâlir.

Bonalt : "Qu'est-ce qu’il y a ?"

Victor : "C'est... C'est... Selon mon analyse, il semble que la plupart des paires d'étudiants homme-femme ici aujourd'hui ont une relation romantique. Vous voyez ce couple là-bas, un autre là et un autre ici !"

Il rapportait sérieusement et semblait un peu effrayé. Il semblait être plus agité que la fois où il s'était retrouvé dans une situation difficile lors d'une expédition à Baruda.

Bonalt : "Ne perds pas ton sang-froid. Les jeunes hommes dans la classe à l'instant n'ont-ils pas dit qu'ils faisaient le travail pour les membres du comité d’organisation ?"

Il recommande à Victor d'arrêter d'agir de manière suspecte, sinon ils pourraient se faire attraper par Razé.

Bonalt : "Et puis, je crois que tu réfléchis trop. Il n'y a pas beaucoup de couples par ici."

Étonnamment, Victor n'abandonne pas. "Non, tu te trompes ! Regarde là-bas." Il désigna un groupe d'étudiants non loin d'eux et expliqua calmement son analyse. "À première vue, ils ressemblent à un groupe de quatre étudiants. Mais si tu regardes attentivement, tu peux voir que la fille aux cheveux tressés et le gars à la frange volumineuse sont un couple, tandis que la fille brune à lunettes qui se chamaille avec le blond sont un autre couple. Ils sont très intelligents. Ce serait trop évident s'ils marchaient par deux, alors ils se regroupent.

Comme les parents participent aussi à la fête de l'école, il est préférable qu'ils se déplacent en groupe pour se camoufler. Le couple qui a été reconnu par sa famille peut sortir ouvertement comme un héros triomphant. C'est terrifiant. Ces jeunes ne sont-ils pas nos futurs chevaliers ?"

Bien qu'il parle calmement, le contenu est assez absurde. Après avoir écouté son long discours, Bonalt ne savait pas trop comment réagir. Après avoir réfléchi pendant un moment, il a finalement dit : "Quoi qu'il en soit, vous devriez mettre en pratique cette compétence analytique. Peut-être seras-tu capable de travailler plus efficacement."

Ducard, qui surveillait Razé et Adis, les avertit : "Ils bougent." Les trois hommes continuent de les suivre discrètement.

Alors qu'ils marchent dans le couloir, ils voient qu'Adis est entouré d'un groupe de filles. Ces filles ne semblaient pas être des élèves ici.

Victor : "Ils ont été bloquées."

Bonalt : "Ouais."

Il semblait que les visiteurs pouvaient facilement les identifier comme les membres du comité directeur en voyant leur brassard.

Victor : "Ces filles sont-elles intéressées pour rejoindre cette académie ?"

Ducard : "Peut-être, mais il est plus probable qu'elles soient attirées par son look. Ces jeunes ne sont pas doués pour juger les caractères. Ils ne savent même pas que l'élève le plus étonnant est la fille qui se tient à côté de lui."

Razé se tenait tranquillement à côté d'Adis pendant qu'il répondait patiemment à toutes les questions. En regardant la situation, Victor a émis un rire sec et a dit : "Elle n'a jamais laissé les autres réaliser à quel point elle est étonnante. C'est très typique de Leader."

Voir leur supérieur humble mais fiable agir de la même manière à l'école leur a fait chaud au cœur. Mais l'atmosphère détendue s'est envolée soudainement lorsqu'ils ont vu la personne qui s'approchait de Razé.

"C'est lui ! !!" Tous les trois ont couru vers Razé en toute hâte.

* * *

"Hey. Tu as l'air en forme !"

Razé attendait Adis quand soudain un homme lui a tapé sur l'épaule. Quand elle a réalisé qui c'était, elle a froncé les sourcils intérieurement.

Razé : "... Ça fait un moment."

Zelhide Knit Olusanya lui a adressé un sourire en coin. Il était lieutenant-colonel dans l'armée impériale shian, le même rang que Razé. Et il est le chef du 302e régiment qui avait été traitée comme un sac de sable lors d'un entraînement conjoint avec la 537e régiment dirigée par Bonalt.

Olusanya : "Ça fait un bail, Razé Granoli-kun. Tu es superbe dans cet uniforme !"

Il n'y avait rien de mal dans ses paroles, mais Razé sentait bien qu'il se moquait d'elle. Une personne gênante est arrivée...

Elle se sentait offensée par lui parce qu'elle savait qu'il la traitait comme une ennemie. Est-il venu ici exprès pour me voir agir comme une étudiante ordinaire ? C'est effrayant. Elle a eu envie de s'enfuir après avoir vu Olusanya parler avec un sourire peu convaincant.

Olusanya : "Quoi ? As-tu oublié mon nom après ne pas m'avoir vu pendant un certain temps ?"

Ugh... Ses mots prétentieux lui donnaient la chair de poule. Elle se sentait agacée par son comportement, mais elle se ressaisit et garda son expression douce.

Razé : "Bien sûr que non. Comment pourrais-je oublier votre nom ?"

Olusanya : "Oh, vraiment ?"

Les étincelles fusent alors qu'ils s'affrontent en silence.

Olusanya : "Eh bien, vous n'auriez pas dû m'oublier. Il n'est pas exagéré de dire que vous pouvez rester tranquillement ici grâce à nous."

Razé savait qu'il la provoquait. En se basant sur sa personnalité, Razé était presque sûre qu'il essayait de la faire trébucher. Elle a serré le poing.

Olusanya : "En tout cas, cet uniforme te va vraiment bien. Tu es plus mignonne dans cet uniforme que dans l'autre que tu portes toujours. Je suis sûr que ta famille au paradis sera heureuse..."

L'expression de Razé a changé quand il a mentionné sa famille, mais quelqu'un d'autre a coupé sa parole avant qu'elle ne puisse réagir.

"Si tu as des questions, tu peux m'en parler", a dit Adis d'un ton désagréable. Il se tenait à côté de Razé, affichant le sourire caractéristique de la Faucheuse tout en fixant froidement Olusanya.

" !?" Olusanya est resté bouche bée en voyant le visage très similaire à celui de son supérieur lui lancer un regard noir. N'importe qui pouvait voir qu'il était devenu pâle en un instant. "Non, rien !" Il s'est immédiatement enfui à la vitesse de l'éclair.

Adis : "... Qu'est-ce qui ne va pas avec lui ?"

Razé : "-Hahaha."

Razé n'a pas pu retenir son rire après avoir vu son air pitoyable. Son épaule tremblait alors qu'elle riait pendant un bon moment.

"Pourquoi tu ris ?" Adis était perplexe en la voyant rire après avoir été intimidée par un homme adulte.

Razé était impressionné d'avoir pu se débarrasser de l'homme gênant et lui sourit. "Vous êtes incroyable, Adis-sama. Je me sens soulagé, merci. Nous n'avons pas encore vérifié les classes. Ne perdons pas de temps ici."

Elle a marché dans le couloir avec une bonne humeur. Adis avait remarqué l'atmosphère lourde et sombre qu'elle avait pendant un bref instant devant Olusanya tout à l'heure. Il était troublé par son changement d'humeur.

" Qu'est-ce qui ne va pas ? " demanda Razé avec une expression douce quand elle vit qu'il ne bougeait pas.

Qui était cet homme ? Que t'est-il arrivé dans le passé ? Adis a ravalé ces questions. Au lieu de cela, il a murmuré doucement, "... Tant que tu es heureux."

Razé : "Qu'est-ce que tu as dit ?"

Adis : "Rien. Le programme de notre première inspection de classe est un jeu de société ?"

Razé : "Oui ! Tu veux faire un match ?"

Adis : "D'accord. Celui qui perd doit payer une boisson."

Razé : "Ça a l'air amusant !"

La fête de l'école venait de commencer.

Female soldier – CH 77 – Festival de l’école ( Partie 2 )

Traducteur : Pizzlfc

Victor : "Wow..."

Ducard : "Hmm. Donc c'est à ça que ressemble le bâtiment de l'école."

Bonalt : "C'est splendide."
 

Tous les trois avaient passé le contrôle corporel et portaient des bracelets comme autorisation d'entrée. Ils se tiennent devant les bâtiments scolaires. C'était la première fois qu'ils voyaient le bâtiment. Le portail d'entrée était décoré d'étoiles en accord avec leur thème, la Voie lactée. Les visiteurs ont regardé autour d'eux avec curiosité lorsqu'ils ont franchi le portail.
 

"Je n'aurais jamais pensé avoir la chance de pénétrer un jour dans cet endroit", dit Victor avec émotion.

Bonalt émet un rire sec. "Même un aristocrate comme toi dis des choses pareilles ?" Il ne se sentait pas à sa place, là, parmi les aristocrates et les riches marchands.

"Allons. Nous devrions profiter de cette rare opportunité. Allons voir Leader !" Ducard continua à marcher, l'air indifférent. Il prit un pamphlet et chercha l'emplacement.

Ducard : "Leader est en 2ème année Classe A, non ?"

Bonalt : "Oui."

Ducard : "Alors, nous devrions aller par là."
 

Il a confirmé l'emplacement et a passé le pamphlet à Bonalt. Il leur a montré le chemin avec confiance.
 

Bonalt : "Attendez. Pourquoi ne pas marcher lentement ?"

Ducard : "Nous aurons beaucoup de temps plus tard après avoir vu Leader."

Victor : "Je suis d'accord."

Bonalt : "...."

Bonalt tricote ses sourcils en regardant Victor marcher à côté de Ducard. Il les suivait tout en lisant la brochure. "Il semble qu'ils aient un certain nombre de programmes. Pourquoi n'irions-nous pas voir le spectacle plus tard ? Hmm, la classe de Leader fait..."

Il a lu la liste des programmes et était confus quand il l'a trouvée. "Café Hitsuji (TN : mouton ) ?" Il savait ce que café signifiait mais n'était pas sûr du mot 'hitsuji'.

Ducard : "Ça doit être ici, non ?"

Victor : "Ça y ressemble."
 

Ducard et Victor se sont tenus devant la classe, laissant Bonalt derrière eux. L'extérieur de la classe était décoré d'images de prairies vertes et de cieux bleus. Il y avait des matières blanches duveteuses qui ressemblaient à des nuages flottant au dessus grâce à la magie.
 

Victor : "Pensez-vous que Lea- Razé-sa....n est là ?"

Ducard : "Je ne sais pas. Tu veux y aller ?"

Les trois gars se tenaient à l'entrée couverte par les nuages duveteux. Une étudiante les a vus et a demandé maladroitement : "Voulez-vous vous asseoir et vous détendre sur des nuages qui sont aussi duveteux que des moutons ?"

Bonalt et Ducard regardèrent la fille en tenue de soubrette bleu clair et trouvèrent qu'elle leur semblait familière. Ducard a déjà mémorisé les visages des personnes qui étaient proches de Razé lors du tournoi précédent. "Oh. N'es-tu pas une amie de Razé-san ?"

Folia fut surprise d'entendre ce nom. "Huh ! Tu connais Razé-chan ? Je m'appelle Folia. Je suis une bonne amie de Razé. Elle n'est pas là pour le moment. Elle est en train de faire une tâche pour le comité d’organisation. Elle commencera à travailler ici à 14 heures." Folia était un peu contrariée que les amis de Razé n'aient pas pu la rencontrer.

Ducard : "Alors elle n'est pas là ?"

Folia : "Oui..."
 

À ce moment-là, la porte de la classe s'est ouverte de l'intérieur. Luca est sorti portant une queue de pie comme un majordome.
 

Luca : "Qu'est-ce qui ne va pas ?"

Folia : "Ah, Luca-kun. Ils sont ici pour Razé-chan."

Luca : "Pour Granoli ?"

Luca se tenait à côté de Folia et saluait les trois hommes.
 

Luca : "Razé est en patrouille."

Bonalt : "Je vois. Merci de nous avoir prévenus. Nous reviendrons plus tard."
 

Tous les trois ont quitté la salle de classe.
 

Ducard : "2 heures. Nous avons encore beaucoup de temps."

Bonalt : "On risque de tomber sur Leader si on se promène."

Victor : "C'est possible."
 

Ils ont donc décidé tous les trois de faire le tour du bâtiment de l'école.
 

Victor : "En fait, j'ai déjà postulé à Centrior et j'ai échoué."
 

Bonalt et Ducard ont été choqués par ses propos désinvoltes.
 

Ducard : "Je ne le savais pas."

Bonalt : "Tu aimes vraiment surprendre les autres."

Victor a haussé les épaules. "J'ai pensé à m'engager dans l'armée parce que j'ai échoué à l'examen. En regardant ma situation, je me suis dit que je devais changer d’objectif. Mais quand j'ai rejoint l'armée, j'ai été surpris de découvrir qu'il y avait là une personne extraordinaire."

Ducard : "Et cette personne étonnante est devenue une étudiante boursière à Centrior."

Victor a poussé un soupir. "Leader est vraiment incroyable. Je la respecte totalement. D'une certaine manière, cette personne est assez terrifiante." Il pensait que l'envie qu'il ressentait avait débordé et que c'était plutôt un sentiment de révérence.

À ce moment-là, Bonalt a remarqué quelque chose et a arrêté ses pieds. "Elle est là."

Les deux autres hommes ont suivi sa ligne de mire. " !!!" Victor retint son souffle et écarquilla les yeux en voyant son supérieur qui lui manquait en uniforme scolaire.

"Hmm. Il n'a pas fallu longtemps pour la trouver", dit calmement Ducard. Il a poussé Victor en disant : "Allons la saluer."

Cependant, Victor a tourné les talons et a essayé de s'enfuir. "Ah. C'est bon. Je suis déjà satisfait. Merci."

Bien sûr, Ducard ne l'aurait pas laissé partir si facilement. "Hé. Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu vas partir comme ça sans lui dire bonjour ?" Il a affiché un sourire malicieux et a attrapé l'épaule de Victor.

"Je ne peux pas. Je ne peux vraiment pas. Tu l'as vue ? J'ai l'impression de rêver." Victor avait atteint sa limite après avoir vu Razé en uniforme scolaire. Son apparence correspondait à son âge lorsqu'elle portait un uniforme scolaire, et non un uniforme militaire. C'est à cela qu'elle était censée ressembler. La flèche de gap moe avait frappé le cœur de Victor. "Je ne peux pas faire ça. Je devrais revenir plus tard. Non, je dois renaître à nouveau."

"Arrête de dire n'importe quoi. Allons lui parler." Ducard l'a traîné sans pitié.

Bonalt se tenait sur le côté, observant Razé tout en écoutant leur conversation. Il a arrêté Ducard et a dit, "Attends. Regarde attentivement."

"Qu'est-ce que c'est ?" Ducard était perplexe. Puis, il a vu la personne qui marchait aux côtés de Razé et a finalement compris ce que Bonalt essayait de dire. "Le fils du Premier ministre... C'est encore lui."

Ducard et Bonalt se sont tus lorsqu'ils ont vu Adis se tenir à côté de Razé. Victor a regardé leur réaction puis s'est retourné pour regarder Razé et Adis. Soudain, il eut l'impression d'être frappé par la foudre. "Huh ! C'est possible ? !" Il a attrapé Ducard sous le choc. "Est-ce que ces deux-là sortent ensemble ?!"

Ducard se tourne vers Victor et lui dit de se calmer.

Bonalt : "Je n'ai rien entendu de Leader mais je me méfie de lui depuis le précédent tournoi".

Ducard : "Leader n'a pas l'air d'avoir d'intérêt à avoir une relation amoureuse. Ça doit être le gars qui a des sentiments pour elle."

Bonalt : "Ouais."

Victor était incapable de rester calme après avoir écouté leur conversation.

Bonalt : "... On va observer la situation ?"

Ducard : "Je suis d'accord. Nous devons clarifier cette affaire ici."

C'était une tournure inattendue des événements.

Victor n'était pas si clair sur la situation, alors il a commencé à avoir des idées folles sur la relation entre Adis et Razé et à se rendre triste. "Je ne suis toujours pas mentalement préparé à voir Leader devenir la femme de quelqu'un. Je veux encore apprendre beaucoup d'elle. Je ne veux pas qu'elle abandonne. Leader, ne me rejette pas～～～～"

Bonalt et Ducard : "Tais-toi !"

Les deux amis ont ignoré Victor, qui marmonnait toujours pour lui-même. Leur regard se fixe rapidement sur la cible. Bonalt est l'un des rares hommes à avoir une conscience au 537e régiment. Il considérait Razé comme une sœur, aussi était-il très sensible aux hommes qui l'entouraient.